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https://doi.org/10.11588/diglit.4617#0140
122 NEFEZ-KEUI, TERZILI-IIAMM AM, CESAREE
en face du Gréant cappadocien et dominant au loin la plaine dans laquelle se déroule
le long ruban du Zamanti-tchaï (âg. 90).
Ces grottes, dont l'ouverture en plein cintre est ornée de colonnes et de divers
motifs d'architecture évidemment byzantins, sont au nombre de douze. Le type en est
peu varié. Chacune d'elles est précédée d'une sorte de porche en plein cintre orné de
pilastres et de moulures. Ce porche n'a guère plus d'un mètre de profondeur et il est
percé au fond d'une ouver-
ture petite et irrégulière qui
donne accès dans une salle
monolithe à peu près carrée
et dont la voûte surbaissée
porte rarement des sculptu-
res. Tout autour de cette
chambre est taillée, à lm30
au-dessus du sol, une sorte
de banquette de 1 mètre de
largeur en moyenne et qui
a pu servir de lit ou de tom-
beau.
Celte banquette n'est pas
creusée en auge comme cela
se voit dans les grottes, tout
à fait analogues, que j'ai
visitées autrefois à Dana,
en Syrie, et qui remontent
probablement à la même
époque. On ne constate dans
les grottes d'Azou-guzel aucune trace de foyer pouvant faire songer à une habita-
tion, comme celles du Tchok-geuz-Keuprussu, au nord de Césarée et près d'Erkilet,
qui ont été creusées dans ces mêmes tufs.
Tout autour des porches, le rocher porte souvent des sculptures grossières,
telles que des figurines humaines abritées parfois dans des niches. Des niches
semblables, mais vides, se voient également en dedans des porches et de
la porte de plusieurs grottes. Ces statuettes sans bras ressemblent à des enfants
emmaillotés, et rappellent aussi ces racines de mandragore que l'on transforme
si facilement en images humaines. Elles font songer encore à ces attributs très
particuliers qui accompagnent généralement les personnages sacro-saints des bas-
Fig. 90. — Entrée de la salle principale des Grottes d'Azou-Guzel.
et
de ces
décorées ne
er sur leur
propr
si
«desouvertup
'^rinceauxélégar
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16 Proche,.
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en face du Gréant cappadocien et dominant au loin la plaine dans laquelle se déroule
le long ruban du Zamanti-tchaï (âg. 90).
Ces grottes, dont l'ouverture en plein cintre est ornée de colonnes et de divers
motifs d'architecture évidemment byzantins, sont au nombre de douze. Le type en est
peu varié. Chacune d'elles est précédée d'une sorte de porche en plein cintre orné de
pilastres et de moulures. Ce porche n'a guère plus d'un mètre de profondeur et il est
percé au fond d'une ouver-
ture petite et irrégulière qui
donne accès dans une salle
monolithe à peu près carrée
et dont la voûte surbaissée
porte rarement des sculptu-
res. Tout autour de cette
chambre est taillée, à lm30
au-dessus du sol, une sorte
de banquette de 1 mètre de
largeur en moyenne et qui
a pu servir de lit ou de tom-
beau.
Celte banquette n'est pas
creusée en auge comme cela
se voit dans les grottes, tout
à fait analogues, que j'ai
visitées autrefois à Dana,
en Syrie, et qui remontent
probablement à la même
époque. On ne constate dans
les grottes d'Azou-guzel aucune trace de foyer pouvant faire songer à une habita-
tion, comme celles du Tchok-geuz-Keuprussu, au nord de Césarée et près d'Erkilet,
qui ont été creusées dans ces mêmes tufs.
Tout autour des porches, le rocher porte souvent des sculptures grossières,
telles que des figurines humaines abritées parfois dans des niches. Des niches
semblables, mais vides, se voient également en dedans des porches et de
la porte de plusieurs grottes. Ces statuettes sans bras ressemblent à des enfants
emmaillotés, et rappellent aussi ces racines de mandragore que l'on transforme
si facilement en images humaines. Elles font songer encore à ces attributs très
particuliers qui accompagnent généralement les personnages sacro-saints des bas-
Fig. 90. — Entrée de la salle principale des Grottes d'Azou-Guzel.
et
de ces
décorées ne
er sur leur
propr
si
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