Overview
Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Chantre, Ernest
Mission en Cappadoce: 1893 - 1894 — Paris, 1898

DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.4617#0146
Überblick
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
128 FERAKTIN OU FERAK-BDIN

femme assise. Cet oiseau doit être le même qui a été si souvent reproduit plus tard,
en bronze, ainsi que le bœuf, le zèbre, la chèvre et d'autres animaux indigènes,
comme nous l'avons vu en étudiant nos figurines cappadociennes.

Peut-être cet oiseau était-il le compagnon sacré de la déesse de Feraktin et de
Marach, tout comme la colombe était consacrée à Astarté chez les Phéniciens et
chez d'autres peuples de la haute antiquité.

A Euyuk, c'était le taureau qui était, ainsi qu'on l'a vu, l'animal vénéré par les
prêtres et les prêtresses. A Comana, il fut aussi vénéré en même temps que l'aigle
et le faucon, si l'on en juge par la grande quantité de figurines en bronze que l'on
en a recueilli dans cette localité sacro-sainte.

A Euyuk, à Feraktin, à Comana et dans les autres sanctuaires cappadociens, le
type des offrandes en nature ou en effigie, ainsi que celui des animaux vénérés, peut-
être même sacrifiés, diffère, mais il est probable qu'ils se rattachaient aussi bien que
les cérémonies religieuses représentées dans les bas-reliefs à un rituel qui. au fond,
devait être le même.

Quoi qu'il en soit, les deux scènes de Feraktin montrent l'une un prêtre, l'autre une
prétresse offrant chacun à une divinité qui leur fait face une libation ou un sacrifice.
Les personnages vêtus de même se distinguent pourtant par les signes placés en avant
de la déesse et du dieu, comme cela se voit à Boghaz-Keui. Il est certain que la
lecture exacte de ces symboles nous en apprendrait plus long sur ces mystérieux bas-
reliefs que toutes les plus ingénieuses interprétations. Ces symboles sont d'ailleurs
accompagnés aussi d'une série d'hiéroglyphes qu'il serait de bien grand intérêt
de lire.

Ici se pose la question de savoir quelle était l'origine et la destination de ces bas-
reliefs. On n'a trouvé aucune trace de construction ni de tombeau dans le voisinage
de ces sculptures et les fouilles que j'ai pratiquées au pied des rochers qui les portent
ne m'ont pas fourni le moindre objet antique. C'était sans doute un sanctuaire où
l'on venait vénérer l'effigie d'un dieu et d'une déesse et leur offrir des sacrifices du
genre de ceux que représentent les sculptures.

Ce sanctuaire, par suite de sa situation, ne peut-il pas être rattaché à un centre
hétéen de la Cappadoce méridionale, comme Yazili-Kajra était rattaché à Ptérium ?
Les sites hétéens les plus rapprochés sont ceux de Tyana, d'Ibriz et d'Albistan. mais
ils sont encore assez éloignés de Feraktin pour que l'on puisse songer à le rattacher à
l'un de ces sites.

Xe peut-on pas voir plutôt dans Feraktin le sanctuaire de Dastarkon, l'un des quatre
hier on ou centres religieux dont parle Strabon, et qui étaient pour la Cappadoce
méridionale Comana, Venaza, Tyana et Dastarkon. D'après Ramsay et Hogarth, ce



te cette ré^
ràcejour-
ble. Si quel

tre résultat
tfoenbro11
lont ils rofi-

e ces fi
de Fer



s divers
lies nombreux de

e moyen

dan

jplnpart des objet

s à roches dures
da
it, de st;
Me, Mit été dis
tote couches pre
i Je la rive droite

'que ne
11- attiraient les

Stagne deCi

«fthergesde ]
^espace
;>oshrtiI
"^ taillés en
ûucléu
Pierre dure



; vases

CAPp,

«Oc
 
Annotationen