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Chantre, Ernest
Mission en Cappadoce: 1893 - 1894 — Paris, 1898

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https://doi.org/10.11588/diglit.4617#0184
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166

INSCRIPTIONS PHRYGIENNES

Moulages. — Le moulage fait sur les empreintes rapportées d'Euyuk est déposé
au musée du Trocadéro. Je n'ai connu directement que le moulage des petites
inscriptions II B, Il C, trop frustes pour être photographiées sur le moulage.

Photographie du moulage. —Pour I et II A, j'ai eu sous les yeux de bonnes
photographies du moulage qui peuvent faire penser qu'il n'y aurait pas eu d'avantage
très grand à pouvoir consulter les plâtres eux-mêmes.

Photographie directe. — Sur le désir que je lui en avais exprimé en apprenant
que les monuments venaient d'arriver à bon port à Gonstantinople (automne 1895),
M. Chantre a bien voulu faire les démarches nécessaires pour obtenir delà direction
du Musée Impérial Ottoman la photographie des pierres elles-mêmes1. Ce document
est venu à temps compléter ou corriger sur différents points les lectures antérieures.
Aucun de ces différents moyens de fixer le texte ne nous a paru de trop. Nous
serions plutôt tenté de les trouver tous réunis, encore insuffisants, et de renvoyer
d'avance à ce que donnera l'examen définitif de la pierre.

La région d'où proviennent les deux monuments Chantre ne peut s'appeler sans
autre distinction la Cappadoce. C'est cet angle nord-ouest de la Cappadoce, iden-
tifié avec l'ancienne Ptérie d'Hérodote2, où subsistent (à Boghaz-Keui, à Iazili-kaya,
comme à Euyuk même), les restes d'une très spéciale civilisation, du reste remar-
quablement pauvre jusqu'à ce jour en monuments épigraphiques de toute sorte.

Les nouvelles inscriptions ne sont pas cependant les premiers exemples d'écriture,
ni d'écriture alphabétique grecque en ce district.

On connaissait cette inscription mi-alphabétique déjà copiée à Euyuk d'Aladja par
Hamilton, Researches in Asia Minor, I, 383, et que nous figuerons ci-dessous.

Une autre inscription, celle-là franchement alphabétique, mais à peine plus
longue que la première, fut trouvée à Euyuk par Mordtmann. Nous la reproduisons
plus loin à causede l'intérêt qu'elle offre pour nos propres monuments(v. p. 171).

Aucun de ces deux textes, si on peut les appeler de ce nom, ne jetait la moindre
lumière sur l'espèce de langue qui pouvait régner au delà de l'Halys en la contrée
ptérienne. J'admire sincèrement M. Sayce qui n'hésite pas à voir dans le mon de
l'inscription de Hamilton un mot indo-européen signifiant ego, et à donner toute
la traduction de l'inscription (Troie, de Schliemann, édition française, p. 510,
Appendice).

' Malheureusement nous n'avons pas eu de photographie des faces II B, II G. Il existe pour la pre-
mière une photographie directe, très insuffisante, reproduite planche III.

2 Contre cette identification, voir Th. Reinach, Actes du Xe Congrès des Orientalistes, VI, 23.
Nous sommes loin de refuser aux arguments de M. Reinach une certaine plausibilité, mais la ques-
tion de savoir si la région d'Euyuk est ou non la Ptérie est, en somme, dans le présent sujet, presque
sans conséquence (sauf au cas où on suivrait l'auteur dans sa thèse plus vaste concernant les Matiènes
et l'empire matiène).



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