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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 1.1859

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Nr. 3
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Monti, Raffaele: Correspondance particulière de la Gazette des Beaux-Arts
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https://doi.org/10.11588/diglit.16986#0185

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GAZETTE DES BEAUX-ARTS,

En terminant, j'appellerai l'attention de vos lecteurs sur la vente à l'enchère qui doit
avoir lieu ici, chez MM. Sotheby et Wilkinson , de la fameuse collection formée par
M. B. Hertz, laquelle était dernièrement encore la propriété de M. J. Mayer, de Liver-
pool. C'est une collection comme on n'en voit qu'en Angleterre. La vent*1, qui com-
mence le 7 février, ne finira que le 24. Elle s'étendra à plus de 3,500 objets comprenant
les plus curieux spécimens d'antiquités assyrienne, babylonienne, égyptienne, grecque,
étrusque, romaine, indienne, péruvienne, mexicaine et chinoise. Le catalogue seul a
plus de deux cents pages de texte.

Agréez, etc.

RAFFAELE MONTI.

On nous écrit de Londres :

Nous avons vu récemment dans la galerie de M. Thomas Walesby, Waterloo-
Place, quatre tableaux curieux et dignes d'être remarqués tant à cause de leur mérite,
que du mystère qui règne sur l'histoire de leur auteur. Jamais nous n'avions entendu
parler de Giacomo Francesco Cipper, tedesco, et nous n'avons encore rencontré per-
sonne qui pût nous donner quelques renseignements sur ce peintre, dont le nom
ne se trouve dans aucun des auteurs que nous avons consultés. Néanmoins, ce nom est
inscrit en grands caractères sur les quatre tableaux dont nous parlons et qui repré-
sentent : 1° Un Concert de famille, consistant en un groupe de huit figures, admira-
blement composé et plein de vie ; %° Un Marché aux légumes, avec une femme portant
des cerises; 3° Un groupe de Bohémiennes et deux jeunes nobles qui se font dire la
bonne aventure ; 4° Des Paysans italiens à leur repas et un homme jouant de la
vielle. Ces tableaux sont peints dans une large et vigoureuse manière qui rappelle
l'école espagnole ou napolitaine ; ils ont environ cinq pieds carrés. Quant à leur histoire,
tout ce qu'on en sait, c'est que, pendant des années, ils restèrent dans le State-dressing-
room de Stowe, et il est certain qu'ils furent achetés par lord Cobham, il y a plus d'un
siècle, lors de ses campagnes en Flandre. Il nous semble impossible que l'artiste qui a
produit ces ouvrages n'en ait pas laissé en d'autres pays, et peut-être l'attention que nous
avons voulu attirer sur son nom, nous vaudra-t-elle quelques renseignements sur un
artiste d'autant plus curieux à connaître pour les Anglais, qu'il y a quatre autres mor-
ceaux de sa main dans la collection de la reine Victoria au palais de Hampton-Court,
sans que jamais on en ait parlé, que nous sachions du moins, dans aucun livre.
 
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