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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 1.1859

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Nr. 5
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Wyatt, Alphonse: Marques et monogrammes de quelques amateurs célèbres, [3]
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https://doi.org/10.11588/diglit.16986#0299

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MARQUES ET MONOGRAMMES

1) E Q l E L Q U E S A M ATEURS G É L È B l\ E S

III

Ploos van Amstel, amateur hollandais, graveur fort
habile et quelque peu physicien, avait, grâce à une fortune
considérable, réuni un fort beau cabinet de dessins des
maîtres hollandais les plus renommés; il entreprit de graver
en fac-similé sa collection et y travailla longtemps. Les
événements politiques d'abord, et sa mort arrivée en 1800,
l'empêchèrent de terminer son œuvre. Sa veuve, Sarah
Troost, fille du peintre Corneille Troost, et C. Josi, graveur
habile et connaisseur émérite. parent de l'illustre amateur,
reprirent, en 4 84 4, ce travail interrompu; Josi grava de
nouvelles planches et publia, en 4 824, à Londres, deux volumes in-folio, contenant
cent planches et tirés seulement à cent exemplaires; d'où la grande rareté de cet
ouvrage, un des plus curieux et des mieux exécutés dans ce genre. En voici le titre :
Collection d'imitations de dessins de maîtres flamands et hollandais, commencée
par Ploos Fan Amstel, continuée par Josi. Londres, 4 821.

La marque de Ploos van Amstel est imprimée à froid au verso de ses dessins, dans
l'angle inférieur de gauche; et les dimensions de la pièce sont écrites à côté en
hollandais.

Le chevalier Étienne Durand avait rempli, sous la Restauration, plusieurs
missions diplomatiques dans les cours de l'Allemagne et c'est pendant ses nom-
breux voyages qu'il forma une fort belle collection d'estampes, dont une partie fut
vendue publiquement à Paris; il avait disposé du reste à l'amiable. Plus tard, il alla
en Italie et y forma une collection de vases antiques et autres curiosités qui surpassait
en richesse toutes celles de l'Europe; le musée de Naples était le seul qui pût offrir
une suite aussi précieuse de la céramographie antique.

Le catalogue en a été dressé par J. de Witte, membre de l'Institut archéologique de
Rome, avec le concours de MM. Ch. Lenormant et Rollin. La vente devait avoir lieu le
25 avril 4836 ; mais le gouvernement acheta, je crois, la collection en bloc et en fit le
noyau du musée étrusque du Louvre.

M. Durand mourut, à Rome, des suites d'une chute qu'il avait faite en sortant de
chez un marchand de curiosités qui demeurait dans le Babuino.
 
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