360 GAZETTE DES BE \l K-ARTS.
dans les portefeuilles cle nos peintres, de nos architectes; ils sont gravés
dans des ouvrages sans nombre. Croit-on que la pièce eût perdu de son
prestige en se rapprochant de la réalité? Le public le plus indifférent en
apparence, et le plus étranger aux questions d'esthétique, éprouve à la
vue d'une œuvre complète sous tous les aspects, qui unit les vraisem-
blances morales aux détails matériels les mieux étudiés, une plénitude de
contentement dont il ne se rend peut-être pas compte au premier abord,
mais, dont il analyse, dont il décompose peu à peu les joies par la ré-
flexion, et dont il garde une émotion et un enseignement.
J'ajoute que l'indulgence même du public n'autorise pas un théâtre
qui porte le nom d'Académie à manquer ainsi à ses devoirs. Avant de
chercher les applaudissements de la foule, dont il doit élever et perfec-
tionner les sensations, il a la conscience des artistes à satisfaire.
LOUIS LLBVCII.
dans les portefeuilles cle nos peintres, de nos architectes; ils sont gravés
dans des ouvrages sans nombre. Croit-on que la pièce eût perdu de son
prestige en se rapprochant de la réalité? Le public le plus indifférent en
apparence, et le plus étranger aux questions d'esthétique, éprouve à la
vue d'une œuvre complète sous tous les aspects, qui unit les vraisem-
blances morales aux détails matériels les mieux étudiés, une plénitude de
contentement dont il ne se rend peut-être pas compte au premier abord,
mais, dont il analyse, dont il décompose peu à peu les joies par la ré-
flexion, et dont il garde une émotion et un enseignement.
J'ajoute que l'indulgence même du public n'autorise pas un théâtre
qui porte le nom d'Académie à manquer ainsi à ses devoirs. Avant de
chercher les applaudissements de la foule, dont il doit élever et perfec-
tionner les sensations, il a la conscience des artistes à satisfaire.
LOUIS LLBVCII.