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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 15.1863

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Nr. 4
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Jacquemart, Albert: Les poteries du midi de la France, [2]: étude à propos d'un livre publié par M. J. C. Davillier
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https://doi.org/10.11588/diglit.17334#0381

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LES

POTERIES DU MIDI DE LA FRANGE

ETUDE A PKOPOS

D’UN LIVRE PUBLIÉ PAR M. J. C. DAVILLIER ‘

III.

'apparition, dans les Basses-Alpes, d’une pote-
rie d’art finement travaillée, décorée avec goût,
devait exciter, dans tout le Midi, une émulation
extraordinaire. Indépendamment de la ville de
Marseille, que nous plaçons à un rang égal à
Moustiers, plusieurs localités cherchèrent à
profiter de la vogue des lambrequins et des
grotesques, et une sorte de rivalité s’établit
entre l’usine mère et les établissements élevés autour d’elle.

VARAGES.

M. Davillier considère le bourg de ce nom 1 2 comme pouvant reven-
diquer le plus ancien et le plus important des établissements de ce
genre ; il a été fondé, antérieurement à 17Z|0, par un sieur Bertrand, sur
l’emplacement d’-une ancienne église dédiée à saint Jean, dont il con-
serve le vocable. M. Bertrand, descendant des premiers propriétaires,
exploite encore la fabrique, et annonce que sous ses ancêtres on faisait,
au réverbère, le genre de peinture à chinois imitant la faïence de
Strasbourg. Nous avons vu le même décor signé par Tion de Moustiers,
et il a certainement été fait aussi à Marseille.

1. Voir Gazette clés Beaux Arts, même tome, p. 250.

2. 11 est situé dans le Var, à vingt-cinq ou trente kilomètres de Moustiers
 
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