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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 22.1867

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Nr. 6
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Galichon, Émile: Exposition Universelle de 1867: Catalogue général publié par la Commision Impériale, édité par E. Dentu
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https://doi.org/10.11588/diglit.19883#0621

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588

GAZETTE DES BEAUX-ARTS.

pérer. Prenons donc le livret de 1855 et analysons-le en quelques lignes.
A la tête du volume se trouvaient les documents officiels si utiles à con-
naître, la composition des jurys et l’explication des signes et abrévia-
tions. La classification, aussi simple que claire, groupait invariablement
les artistes, dans l’ordre alphabétique, suivant leur nationalité et la
nature de leurs productions, sous une numération unique allant de la
première page jusqu’à la dernière.

Voulait-on connaître l’auteur de l’œuvre exposée sous le n° 2011, on
n’avait qu’à ouvrir le volume au numéro 2011 et l’on trouvait :

Dahl (Johann Christian Clausen), né à Bergen, élève de l’académie de Copenhague.

Petite et grande médaille d’argent; professeur aux académies de Copenhague,
Stockholm, Berlin et Dresde, chevalier des ordres de Wasa, de Danebrog et Danebrogs-
mand, de l’ordre norvégien de Saint-Olaf et de l'Aigle rouge de Prusse. — A Dresde.

Était-ce sur l’artiste auquel était dû le tableau placé sous le n° 2015
qu’on désirait être renseigné, on lisait :

Gude (Hans Frédérick), né à Christiania, élève de M. J. W. Schirmer, professeur.

Petite médaille d’or de l’académie de Berlin, 1852; membre des académies d’Am-
sterdam, 1849; de Rotterdam, 1850, et de Stockholm, 1852; professeur de l’académie
de Dusseldorf. — A Dusseldorf.

Par ces deux exemples choisis au hasard, on voit que le catalogue de
1855 était aussi commode pour les recherches que précieux pour les
renseignements. Si les informations n’étaient pas toujours aussi com-
plètes que celles qu’on vient de lire, il ressortait manifestement, à la
seule inspection du volume, qu’on s’était efforcé de les obtenir et que
le plus souvent on y avait réussi. Quant à la partie typographique, il
est inutile de dire que ce catalogue, fait avec soin, ne contenait que
les fautes inévitables qu’on rencontre dans les livres publiés par des
hommes compétents. Pour fout dire, ce catalogue eût été parfait si l’on
y avait ajouté une table alphabétique et générale, afin de faciliter les
recherches à ceux qui désiraient connaître les œuvres d’un artiste dont
ils ignoraient la nationalité.

Malheureusement la Commission impériale de 1867, soit par crainte
d’être accusée d’esprit d’imitation ou de système, soit par dédain pour ce
qui avait été fait précédemment, ou désir excessif d’innover, en a jugé
tout autrement. Le catalogue de 1867, beaucoup plus sommaire dans ses
descriptions, est beaucoup moins simple dans son plan. Au lieu des men-
tions instructives que renfermait le catalogue de 1855, on n’y trouve
souvent, pour les étrangers, que le nom de l’artiste tout court ou suivi
 
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