JOSEPH-MARIE VIEN*
(deuxième article.)
eu cle temps après son arrivée à Rome,
Yien eut de petites commandes; quand
nous disons petites, c’est eu égard non à
la dimension des tableaux, mais au prix
qu’ils lui furent payés. La première pein-
ture qu’il fit à Rome est la plus grande
de toutes ses toiles. Elle représentait
Saint François de Salles mettant ma-
dame de Chantal sous la protection, de
saint Vincent de Paul et de plusieurs
autres saints qui avaient été canonisés
ensemble. Le procureur général des Missionnaires de l’ordre de Saint-
Lazare avait obtenu qu’il lui livrerait ce travail pour 300 francs. Ce ta-
bleau fut placé dans l’église des Missionnaires lazaristes.
Pendant son temps de pensionnat, Yien étudia particulièrement
Michel-Ange, Raphaël,. Carrache, le Dominiquin, et fit des copies d’après
le Guerchin et le Guide. Il aimait tellement les derniers, qu’un Anglais
lui ayant offert 500 livres d’une copie de la Madeleine; qu’il avait faite,
il préféra la garder : « Je travaille pour mes études, monsieur, lui dit-il,
et non pour de l’argent. Ce tableau ne me quittera jamais. »
Il fit encore un grand nombre d’études, et sept grands tableaux
d’église, savoir : un Saint Jean pour Montpellier, qui est aujourd’hui
dans la chapelle de l’hôpital général de cette ville, — six tableaux
pour l’église des Capucins de Tarascon, tableaux qui sont encore en
place avec un septième qu’il fit plus tard,— puis trois tableaux de che-
valet : Ilébê versant le nectar à Jupiter (demi-figures), Loth et ses fdles
et un troisième.
Yoici l’histoire du tableau de Loth.
<\. Voir même tome, p. J 80.
(deuxième article.)
eu cle temps après son arrivée à Rome,
Yien eut de petites commandes; quand
nous disons petites, c’est eu égard non à
la dimension des tableaux, mais au prix
qu’ils lui furent payés. La première pein-
ture qu’il fit à Rome est la plus grande
de toutes ses toiles. Elle représentait
Saint François de Salles mettant ma-
dame de Chantal sous la protection, de
saint Vincent de Paul et de plusieurs
autres saints qui avaient été canonisés
ensemble. Le procureur général des Missionnaires de l’ordre de Saint-
Lazare avait obtenu qu’il lui livrerait ce travail pour 300 francs. Ce ta-
bleau fut placé dans l’église des Missionnaires lazaristes.
Pendant son temps de pensionnat, Yien étudia particulièrement
Michel-Ange, Raphaël,. Carrache, le Dominiquin, et fit des copies d’après
le Guerchin et le Guide. Il aimait tellement les derniers, qu’un Anglais
lui ayant offert 500 livres d’une copie de la Madeleine; qu’il avait faite,
il préféra la garder : « Je travaille pour mes études, monsieur, lui dit-il,
et non pour de l’argent. Ce tableau ne me quittera jamais. »
Il fit encore un grand nombre d’études, et sept grands tableaux
d’église, savoir : un Saint Jean pour Montpellier, qui est aujourd’hui
dans la chapelle de l’hôpital général de cette ville, — six tableaux
pour l’église des Capucins de Tarascon, tableaux qui sont encore en
place avec un septième qu’il fit plus tard,— puis trois tableaux de che-
valet : Ilébê versant le nectar à Jupiter (demi-figures), Loth et ses fdles
et un troisième.
Yoici l’histoire du tableau de Loth.
<\. Voir même tome, p. J 80.