Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art (22.1867)

EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1867

CATALOGUE GÉNÉRAL

PUBLIÉ PAR LA COMMISSION IMPERIALE, ÉDITE PAR E. DENT U

ŒUVRES D’ART

omme on prépare une nouvelle édition
du catalogue de l’Exposition universelle,
nous avons cru qu’il y aurait opportunité
à présenter à la Commission impériale plu-
sieurs observations et à signaler à l’éditeur
les erreurs qui font de la première édition
un livre dangereux à consulter. Ainsi qu’on
le pense bien, notre intention n’est point
de nous occuper ici du catalogue dans son
ensemble. Nous laisserons à d’autres le soin de critiquer le plan général
basé, non point sur l’ordre alphabétique, mais sur un numérotage
conventionnel qui rend les recherches longues, pénibles et souvent
infructueuses. Nous ne demanderons même pas pourquoi les cartons
fins à lustrer les draps et les châles, de M. Simon Glesener, à Wiltz,
figurent dans la classe des objets de papeteries, reliures, matériel
des arts de la peinture et du dessin ; ni pourquoi les faïences de
MM. Bouquet et Gollinot se trouvent placées parmi les applications du
dessin et de la plastique, quand il existe une division pour les porcelaines
et les faïences, dans laquelle nous lisons les noms de MM. Deck et Laurin,
leurs concurrents. De ces diverses industries, comme de plusieurs autres,
nous aurons à nous occuper; mais rigide observateur du proverbe qui
défend de trop embrasser à la fois, nous limiterons aujourd’hui notre
travail aux Beaux-Arts qui réclament de nous une attention plus spéciale.

Pour apprécier à sa juste valeur le catalogue des Beaux-Arts de 1867,
il convient de savoir comment étaient rédigés ceux des précédentes
expositions et de s’informer des améliorations qu’on était en droit d’es-