NOTE SUE LA FABRICATION
DE LA PORCELAINE CHINOISE
La Commission de perfectionnement de la
Manufacture nationale de Sèvres désirerait être
fixée sur les points suivants de la technique chi-
noise :
Par quel procédé arrive-t-on à dessiner net-
tement sur le cru avec le bleu de cobalt et le
rouge de cuivre et à éviter que ces deux couleurs
s'emboivent et s'étendent dans la pâte?
Le rouge de cuivre est employé en décor sous
couverte avec nuances variées, certaines parties
passant au gris rosâtre, tandis que les autres
restent d'un rouge vif : comment s'obtient cette
modification ?
Au reste, il y aurait une précieuse étude à
faire sur les divers emplois du rouge de cuivre,
soit en couverte, soit en décor. 11 existe en Chine
des vases entièrement rouges que l'on qualifie sang de bœuf, sont-
ils colorés sous ou dans la couverte? Est-ce la couleur que, dans sa
traduction de l'Histoire et Fabrication de la porcelaine chinoise, Sta-
nislas Julien appelle rouge de la fleur du poirier du Japon1? Un autre
rouge, dit de pierre précieuse2 est de l'oxyde de fer.
Qu'est-ce que le yeou-li-hong^ ? un émail rouge?
Le tsi-hong-yeouk cle Julien et le li-hong* du père d'Entrecolles
paraissent être la même chose, c'est-à-dire une couverte obtenue de
l'oxyde de cuivre rouge.
U y a, du reste, plusieurs rouges de cuivre, l'un très-vif, le sang de
bœuf, ou ses imitations; l'autre plus lourd de ton, et qu'on nomme, à
DE LA PORCELAINE CHINOISE
La Commission de perfectionnement de la
Manufacture nationale de Sèvres désirerait être
fixée sur les points suivants de la technique chi-
noise :
Par quel procédé arrive-t-on à dessiner net-
tement sur le cru avec le bleu de cobalt et le
rouge de cuivre et à éviter que ces deux couleurs
s'emboivent et s'étendent dans la pâte?
Le rouge de cuivre est employé en décor sous
couverte avec nuances variées, certaines parties
passant au gris rosâtre, tandis que les autres
restent d'un rouge vif : comment s'obtient cette
modification ?
Au reste, il y aurait une précieuse étude à
faire sur les divers emplois du rouge de cuivre,
soit en couverte, soit en décor. 11 existe en Chine
des vases entièrement rouges que l'on qualifie sang de bœuf, sont-
ils colorés sous ou dans la couverte? Est-ce la couleur que, dans sa
traduction de l'Histoire et Fabrication de la porcelaine chinoise, Sta-
nislas Julien appelle rouge de la fleur du poirier du Japon1? Un autre
rouge, dit de pierre précieuse2 est de l'oxyde de fer.
Qu'est-ce que le yeou-li-hong^ ? un émail rouge?
Le tsi-hong-yeouk cle Julien et le li-hong* du père d'Entrecolles
paraissent être la même chose, c'est-à-dire une couverte obtenue de
l'oxyde de cuivre rouge.
U y a, du reste, plusieurs rouges de cuivre, l'un très-vif, le sang de
bœuf, ou ses imitations; l'autre plus lourd de ton, et qu'on nomme, à