LES EAUX-FORTES DE VAN DYCK
ET DE PAUL POTTER
La photogravure ne
remplacera ni l'eau-forte,
ni le burin, ni la pointe;
elle ne crée pas; mais
quand elle s'applique à
une traduction déjà faite,
elle rend avec une exac-
titude qui délie la plus
scrupuleuse conscience
et la plus inaltérable pa-
tience du graveur. C'est
la chose elle-même, et,
au point de vue archéolo-
gique, cette suppression
de l'intermédiaire, dont
le plus ou moins de valeur
intervient toujours pour monter, descendre ou même fausser le carac-
tère du modèle, est une des conquêtes de la science les plus utiles à
l'histoire de l'art.
Avec ces procédés, les raretés importantes peuvent être connues de
tous, et, par leur reproduction, servir presque directement. On répand
ainsi, on sauve même souvent les pièces uniques ou incomparables,
trop chères pour se trouver ailleurs que clans les musées d'États ou les
cabinets fermés ou inconnus des plus riches particuliers et trop rares
pour qu'on puisse les connaître et en profiter. Ces reproductions, tout
en faisant honneur à leurs heureux propriétaires, en répandent l'influence,
et par leur enseignement les rendent utiles aux artistes, en même
temps qu'elles les font servir à l'étude historique du passé de l'art.
ET DE PAUL POTTER
La photogravure ne
remplacera ni l'eau-forte,
ni le burin, ni la pointe;
elle ne crée pas; mais
quand elle s'applique à
une traduction déjà faite,
elle rend avec une exac-
titude qui délie la plus
scrupuleuse conscience
et la plus inaltérable pa-
tience du graveur. C'est
la chose elle-même, et,
au point de vue archéolo-
gique, cette suppression
de l'intermédiaire, dont
le plus ou moins de valeur
intervient toujours pour monter, descendre ou même fausser le carac-
tère du modèle, est une des conquêtes de la science les plus utiles à
l'histoire de l'art.
Avec ces procédés, les raretés importantes peuvent être connues de
tous, et, par leur reproduction, servir presque directement. On répand
ainsi, on sauve même souvent les pièces uniques ou incomparables,
trop chères pour se trouver ailleurs que clans les musées d'États ou les
cabinets fermés ou inconnus des plus riches particuliers et trop rares
pour qu'on puisse les connaître et en profiter. Ces reproductions, tout
en faisant honneur à leurs heureux propriétaires, en répandent l'influence,
et par leur enseignement les rendent utiles aux artistes, en même
temps qu'elles les font servir à l'étude historique du passé de l'art.