DÉCOUVERTE DES MOMIES ROYALES DE TIIÈRES.
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serpent. En un mot, les rois portaient au front leur droit de vie et de
mort, signe de la puissance absolue1.
Or tous ceux de nos cercueils que nous désignerons comme apparte-
nant à des rois portent non seulement Yuraeus mais encore les cartou-
ches royaux et personnels, précédés des titres suprêmes qui les accom-
pagnent toujours et des prières faites à leur intention. Ceci n’est pas tout :
« Plusieurs des cercueils et des momies, dit le rapport de M. Maspero,
portent inscrits à l’encre, de la main des scribes contemporains, la date,
les circonstances, parfois la raison de leur transfert d’une sépulture dans
M O M1E D’A MENOPHIS Ier, PORTANT UN MASQUE 1)E BOIS PEINT
ET DES GUIRLANDES DE FLEURS.
une autre. Ce sont de véritables procès-verbaux dont le témoignage _est
irrécusable en la matière. »
Maintenant, commençons notre revue par le groupe le plus ancien de
ces momies royales dont aucune n’a été ouverte encore. La première en
date est celle de Soqnounri (nom que plusieurs égyptologues lisent ou
lisaient Raskenen ou Skenenra) ; c’est l’un des princes guerriers de la
XVIIe dynastie, qui menèrent si vigoureusement la guerre contre les der-
niers rois pasteurs ou Ilyksos et dont parlent les papyrus de ce temps.
1. La vignette placée en lettre, au chapitre II, et qui est dessinée à la pluuie par
M. Maspero,, est le cartouche-prewow du pharaon Thoutmès III, le plus célèbre de
tous, et dont la momie fait partie de ta trouvaille. On le lit, en commençant par le
haut, par de disque : Ra-men~Klieper, e’esl-à-dire « Soleil affermi par renaissance »,
ou plus: librement : a Soleil éternel par renaissance quotidienne ». Les signes placés
au-dessus du cartouche, le roseau, l’abeille, etc., forment le titre sac:ame.ntel de Sou-
ten-Khab, c’est-à-dire : Le roi dit midi et du nord.
XXVII. — 2'e PÉRIODE.
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serpent. En un mot, les rois portaient au front leur droit de vie et de
mort, signe de la puissance absolue1.
Or tous ceux de nos cercueils que nous désignerons comme apparte-
nant à des rois portent non seulement Yuraeus mais encore les cartou-
ches royaux et personnels, précédés des titres suprêmes qui les accom-
pagnent toujours et des prières faites à leur intention. Ceci n’est pas tout :
« Plusieurs des cercueils et des momies, dit le rapport de M. Maspero,
portent inscrits à l’encre, de la main des scribes contemporains, la date,
les circonstances, parfois la raison de leur transfert d’une sépulture dans
M O M1E D’A MENOPHIS Ier, PORTANT UN MASQUE 1)E BOIS PEINT
ET DES GUIRLANDES DE FLEURS.
une autre. Ce sont de véritables procès-verbaux dont le témoignage _est
irrécusable en la matière. »
Maintenant, commençons notre revue par le groupe le plus ancien de
ces momies royales dont aucune n’a été ouverte encore. La première en
date est celle de Soqnounri (nom que plusieurs égyptologues lisent ou
lisaient Raskenen ou Skenenra) ; c’est l’un des princes guerriers de la
XVIIe dynastie, qui menèrent si vigoureusement la guerre contre les der-
niers rois pasteurs ou Ilyksos et dont parlent les papyrus de ce temps.
1. La vignette placée en lettre, au chapitre II, et qui est dessinée à la pluuie par
M. Maspero,, est le cartouche-prewow du pharaon Thoutmès III, le plus célèbre de
tous, et dont la momie fait partie de ta trouvaille. On le lit, en commençant par le
haut, par de disque : Ra-men~Klieper, e’esl-à-dire « Soleil affermi par renaissance »,
ou plus: librement : a Soleil éternel par renaissance quotidienne ». Les signes placés
au-dessus du cartouche, le roseau, l’abeille, etc., forment le titre sac:ame.ntel de Sou-
ten-Khab, c’est-à-dire : Le roi dit midi et du nord.
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