L’ « ADORATION DES MAGES »
uu CLOITRE SAINT-ÉTIENNE AU MUSÉE DE TOULOUSE
Parmi les chapiteaux que
la ville de Toulouse conserve
dans son musée, cinq appar-
tenaient au cloitre Saint-
Étienne. Ce sont les seuls
débris que M. Dumège ail pu
sauver de ce monument; une
municipalité ignorante avait
permis de le détruire, il y a
juste cent ans.
Ce cloître, construit dans
le premier quart du xne si ècle,
abritait un cimetière; con-
servé, il aurait de nos jours,
par la beauté des tombeaux
qu’il renfermait et le prix de
ses sculptures, une renom-
mée peut-être comparable au Campo Santo de Pise.
Un de ses chapiteaux représente une Adoration des Mages. Moins
célèbre que ses voisins, à cause de la simplicité du motif figuré, ce
chapiteau a été moins étudié '. Il possède cependant, grâce à l'ima-
gination et à la technique de l’ouvrier qui l’a taillé, une valeur
ai'tistique que les reproductions ci-jointes permettront, croyons-nous,
de faire ressortir.
Ce chapiteau surmontait deux colonnes géminées ; sa base était,
en conséquence, doublement arrondie pour s’adapter aux deux fûts
fin’elle couronnait; sa corbeille, haute de 33 centimètres, se termi-
nait par un large sommet rectangulaire sur lequel reposait le tailloir.
L Cf. Émile Mâle, Les Clianiteaux du Musée de Toulouse et de l’école toulou-
saine du, xne siècle (Revue archéologique, 1892),
l’adoration des mages
CHAPITEAU DE l’ANCIEN CLOITRE
saint-étienne de Toulouse, xiik siècle
(Musée de Toulouse.)
uu CLOITRE SAINT-ÉTIENNE AU MUSÉE DE TOULOUSE
Parmi les chapiteaux que
la ville de Toulouse conserve
dans son musée, cinq appar-
tenaient au cloitre Saint-
Étienne. Ce sont les seuls
débris que M. Dumège ail pu
sauver de ce monument; une
municipalité ignorante avait
permis de le détruire, il y a
juste cent ans.
Ce cloître, construit dans
le premier quart du xne si ècle,
abritait un cimetière; con-
servé, il aurait de nos jours,
par la beauté des tombeaux
qu’il renfermait et le prix de
ses sculptures, une renom-
mée peut-être comparable au Campo Santo de Pise.
Un de ses chapiteaux représente une Adoration des Mages. Moins
célèbre que ses voisins, à cause de la simplicité du motif figuré, ce
chapiteau a été moins étudié '. Il possède cependant, grâce à l'ima-
gination et à la technique de l’ouvrier qui l’a taillé, une valeur
ai'tistique que les reproductions ci-jointes permettront, croyons-nous,
de faire ressortir.
Ce chapiteau surmontait deux colonnes géminées ; sa base était,
en conséquence, doublement arrondie pour s’adapter aux deux fûts
fin’elle couronnait; sa corbeille, haute de 33 centimètres, se termi-
nait par un large sommet rectangulaire sur lequel reposait le tailloir.
L Cf. Émile Mâle, Les Clianiteaux du Musée de Toulouse et de l’école toulou-
saine du, xne siècle (Revue archéologique, 1892),
l’adoration des mages
CHAPITEAU DE l’ANCIEN CLOITRE
saint-étienne de Toulouse, xiik siècle
(Musée de Toulouse.)