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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 4. Pér. 9.1913

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Petrucci, Raphael: La peinture de figures en Chine
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https://doi.org/10.11588/diglit.24886#0011

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LA VISITE DES IMMORTELS A L’EMPEREüR D’eN HAUT
PEINTURE SUR SOIE, ÉPOQUE DES MING, XVIe SIÈCLE
(British Muséum, Londres.)

LA PEINTURE DE FIGURES EN CHINE

Pendant longtemps on a cru que le bouddhisme seul avait pro-
voqué en Chine la représentation artistique de la figure
humaine. La vieille civilisation orientale semblait n’avoir
connu autre chose que les dessins ornementaux des vieux bronzes,
leur décor systématique paraissait à certains dériver d’une conception
absolument opposée à toute interprétation plastique des réalités du
monde. Il avait fallu, disait-on, l’arrivée du « génie aryen » pour
apprendre à la Chine la représentation de la figure humaine, la
recherche d’un idéal imprégné de mystères et de désirs, la vision
d’une âme frémissante dans le corps qu’habite l’esprit. Aujourd’hui,
le (( génie aryen » n’est plus qu’une entité vieillotte et à peu près
oubliée. On continue, cependant, à se former des idées fausses sur
le caractère de la peinture orientale et sur ses activités primitives.
C’est pourquoi il pourra être utile de définir l’évolution de l’art de
la figure en Chine ; les monuments et les textes sont assez abondants
pour nous permettre d’en caractériser au moins les étapes essentielles.

De l’ancienne Chine nous ne connaissons guère que les bronzes.
Cependant, nous le savons maintenant, parmi les décors géomé-
triques et systématisés des anciennes périodes, on gravait quelque-
fois des figures. Le motif du Chasseur a été signalé par Laufer sur

IX.

4e PÉRIODE.

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