Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art (4. Pér. 9.1913)

LES PROFESSEURS DE L’ÉCOLE SUPÉRIEURE DE VARSOVIE
PAR M. S. LENZ
(Société des Artistes français.)

LES SALONS DE 1913

(deuxième article1)

LÀ PEINTURE AUX SALONS DE LA SOCIÉTÉ NATIONALE
ET DE LA SOCIÉTÉ DES ARTISTES FRANÇAIS

Ce n’est pas seulement un commun séjour au Grand Palais, mais
encore des caractères semblables qui rapprochent aujourd’hui
les deux Salons. Le temps n’est plus où le jury du Champ-
de-Mars se glorifiait d’accueillir les dissidents, et comparait son
libéralisme à l’académisme étroit des Artistes français ; il suffirait
maintenant de supprimer les tourniquets pour que le passage d’une
exposition à l’autre demeurât imperceptible.

Si, dès l’abord, les jeunes semblent un peu plus nombreux avenue
d’Antin, c’est le résultat d’un placement en général plus judicieux.
Chez les Artistes français, on cherche vainement quelle loi présida
au classement des tableaux. Nul désir de montrer d’ensemble l’ef-
fort d’un artiste : ses œuvres sont dispersées en des salles diverses;
nul désir non plus de mettre en valeur des toiles intéressantes :
des panneaux très clairs sont pendus sur des murs où le soleil les
vient annihiler. On croirait, en vérité, que l’unique souci des « tapis-

I. V. Gazette des Beaux-Arts, 1913, t. I, p. 353.

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IX.

:e PÉRIODE.