LES PORTRAITS DE LE NOTRE
connaît d’André Le Nôtre au moins
une effigie authentique : c’est celle que
nous a conservée la gravure d’Antoine
Masson, exécutée avant la mort de Le
Nôtre, et dont la lettre donne le nom
et les titres du personnage représenté.
Dans certaines épreuves de cette gra-
vure, les noms du peintre et du graveur
sont indiqués comme il suit : en bas
à gauche, Pint par Carie Marat, et, à
droite, Masson del. et scnlp. ad vivnm.
Le jardinier de Louis XYI aurait donc posé devant Carlo Maratti1.
Tout le monde a pu voir au musée de Versailles un portrait dit de
Le Nôtre, attribué par le catalogue à l’artiste italien. La compa-
raison de cette figure avec celle de Masson ne laisse subsister aucun
doute en ce qui concerne l’original du portrait; il faudra seulement
examiner si l’auteur de la peinture est bien, sans contestation pos-
sible, Carlo Maratti. En troisième lieu, l’église Saint-Roch à Paris
possède un buste en marbre par Coysevox représentant notre jardi-
nier. L’authenticité de ce buste se prouve sans difficulté, mais nous
aurons à fixer la date de son exécution.
A tort ou à raison, d’autres images passent encore pour être des
portraits de Le Nôtre. Ce sont : au musée d’Orléans, un très beau
tableau du xviie siècle, sur toile; dans le legs Jones au South Ken-
sington Muséum, un émail attribué à Petitot, et dans la collection de
lord Spencer une figure de jeune homme.
Enfin il existe de nombreuse copies faites d’après les effigies pré-
cédentes. Le graveur anglais John Smith a traduit en manière noire
d. Le peintre italien signe Maratti, en français Maratle.
connaît d’André Le Nôtre au moins
une effigie authentique : c’est celle que
nous a conservée la gravure d’Antoine
Masson, exécutée avant la mort de Le
Nôtre, et dont la lettre donne le nom
et les titres du personnage représenté.
Dans certaines épreuves de cette gra-
vure, les noms du peintre et du graveur
sont indiqués comme il suit : en bas
à gauche, Pint par Carie Marat, et, à
droite, Masson del. et scnlp. ad vivnm.
Le jardinier de Louis XYI aurait donc posé devant Carlo Maratti1.
Tout le monde a pu voir au musée de Versailles un portrait dit de
Le Nôtre, attribué par le catalogue à l’artiste italien. La compa-
raison de cette figure avec celle de Masson ne laisse subsister aucun
doute en ce qui concerne l’original du portrait; il faudra seulement
examiner si l’auteur de la peinture est bien, sans contestation pos-
sible, Carlo Maratti. En troisième lieu, l’église Saint-Roch à Paris
possède un buste en marbre par Coysevox représentant notre jardi-
nier. L’authenticité de ce buste se prouve sans difficulté, mais nous
aurons à fixer la date de son exécution.
A tort ou à raison, d’autres images passent encore pour être des
portraits de Le Nôtre. Ce sont : au musée d’Orléans, un très beau
tableau du xviie siècle, sur toile; dans le legs Jones au South Ken-
sington Muséum, un émail attribué à Petitot, et dans la collection de
lord Spencer une figure de jeune homme.
Enfin il existe de nombreuse copies faites d’après les effigies pré-
cédentes. Le graveur anglais John Smith a traduit en manière noire
d. Le peintre italien signe Maratti, en français Maratle.