Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art (4. Pér. 9.1913)

FRANÇOIS BONHOMMÉ

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souscription ouverte parmi les sociétés chorales de France et
recueillies par les soins du Comité des orphéons. L’aquarelle, qui lit
partie de la collection Champfleury, érige, comme un décor de féerie,
la blanche cage de verre, agrandit ses proportions, anime les sur-
faces brillantes et cintrées, tandis que la foule lilliputienne s’étend,
au bas du vaisseau gigantesque, dans les jardins en terrasses.

Ni les forges, ni les barricades n’avaient enrichi Bonhommé;
malgré quelques commandes de l’Etat, parmi lesquelles on s’étonne
de trouver la copie de la Descente de Croix de Rubens, en 1850, et,

BARRICADE DU CANAL SAINT -MARTIN (23 JUIN 1848)
LITHOGRAPHIE PAR F. BONHOMME

plus encore, un Portrait du Cardinal de Richelieu — encore une
œuvre détruite — pour la salle des séances du Conseil d’Etat, en
1841 ; malgré quelques tableaux vendus à des amateurs et quelques
menus travaux d’illustration pour les ouvrages techniques, il vécut
difficilement toujours et, à la fin de sa vie, misérablement. Des amis,
parmi lesquels Jules Simon, obtinrent enfin pour lui, en 1879, le
poste de professeur de dessin à la Manufacture de Sèvres. Ce ne fut,
au début du moins, qu’un secours, puisque la lettre de nomination
ne mentionne qu’une indemnité de... 250 francs par an. Et pourtant
il était professeur « de première classe » ! Au moins avait-il ainsi
dans la manufacture un atelier où venaient souvent le voir ses
amis. La fin des journées réunissait dans cet atelier Champfleury,
Léon Cladel, Bracquemond, Decherac, Paul Avisse, Sévriens comme

IX. — 4e PÉRIODE.

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