anomalie et un contresens dans les Castilles. Seul, ou à peu près,
il semblerait donner raison au fameux mot de Louis XIV : « Il n’y
a plus de Pyrénées. » Ce peintre inopiné, qui introduisit, ou plutôt
essaya d’introduire et d’acclimater en Espagne les délicatesses de
l’art français, naquit à Madrid en 1747. D’abord élève d’Antonio-
Gonzalez Velâzquez et de l’Académie San Fernando, il abandonna
l’enseignement officiel pour se mettre sous la direction d’un de nos.
PRÉDICATION DE SAINT EULOGIO, TAR FR. BAYEU
(Cloître de la cathédrale de Tolède.)
L’ART EN ESPAGNE AU XVIIIe SIÈCLE 351
Antonio Barbaza, José de Salas, Pablo Rocio, Cosme Algarra, Pedro
Montana, Diego Monroy, Jaime Marti, élève attardé de Luca Giordano,
les cinq frères Planella, Vicente Rodes, Guillermo Torres, etc., etc.
Un artiste moins apprécié peut-être de ses contemporains 'mérite
cependant une tout autre attention : Luis Paret, qui est presque une
il semblerait donner raison au fameux mot de Louis XIV : « Il n’y
a plus de Pyrénées. » Ce peintre inopiné, qui introduisit, ou plutôt
essaya d’introduire et d’acclimater en Espagne les délicatesses de
l’art français, naquit à Madrid en 1747. D’abord élève d’Antonio-
Gonzalez Velâzquez et de l’Académie San Fernando, il abandonna
l’enseignement officiel pour se mettre sous la direction d’un de nos.
PRÉDICATION DE SAINT EULOGIO, TAR FR. BAYEU
(Cloître de la cathédrale de Tolède.)
L’ART EN ESPAGNE AU XVIIIe SIÈCLE 351
Antonio Barbaza, José de Salas, Pablo Rocio, Cosme Algarra, Pedro
Montana, Diego Monroy, Jaime Marti, élève attardé de Luca Giordano,
les cinq frères Planella, Vicente Rodes, Guillermo Torres, etc., etc.
Un artiste moins apprécié peut-être de ses contemporains 'mérite
cependant une tout autre attention : Luis Paret, qui est presque une