SIGNATURE DE GILLO
ARCHITECTE DE LA CATHEDRALE DE SAINT-PONS-DE-THOMIÈRES (HÉRAULT)
A GAUCHE, LE SOLEIL; A DROITE, LA LUNE
SIGNATURES DE PRIMITIFS
(xie-xne siècles)
DE CLUNY A COMPOSTEL LE
Au retour d’un voyage d’études au Magh-
reb \ M. Era. Mâle a regagné le Nord en sui-
vant les routes du Guide du pèlerin de Compos-
telle, que les moines de Cluny avaient rédigé
au commencement du xn' siècle pour les
pieux voyageurs entraînés par leur dévotion
vers Saint-Jacques de Galice.
11 s’est arrêté dans les sanctuaires qui bor-
daient les chemins sillonnés par ces l'oules
que leur foi conduisait jusqu’à l’extrémité de
l’Espagne ; il les a longuement examinés et,
découvrant dans presque toutes des traces de
l’art de l’Islam, il en conclut que des artistes
avaient fait partie de ces pèlerinages et qu’im-
prégnés de l’art des Maures, au milieu des-
quels ils avaient ainsi vécu quelque temps, ils exécutèrent et décorèrent les
monuments qu’il nous fait admirer.
Il faut tout de suite dire que c’est de sa part pure hypothèse. Il ne croit
pas, par exemple, pouvoir affirmer que « l’artiste qui donna à la cathédrale
de Clermont son décor arabe, arrivait par la route des pèlerins et avait vu i.
Cliché Mély.
L’ABBAYE DE CLUNY
AU XVIIIe SIÈCLE
i. Ém. Mâle, Les Influences arabes dans l’art roman. Revue des deux mondes, i5 novem-
bre 1923, pp. 3i i-343.
X. - 5e PÉRIODE.
I
ARCHITECTE DE LA CATHEDRALE DE SAINT-PONS-DE-THOMIÈRES (HÉRAULT)
A GAUCHE, LE SOLEIL; A DROITE, LA LUNE
SIGNATURES DE PRIMITIFS
(xie-xne siècles)
DE CLUNY A COMPOSTEL LE
Au retour d’un voyage d’études au Magh-
reb \ M. Era. Mâle a regagné le Nord en sui-
vant les routes du Guide du pèlerin de Compos-
telle, que les moines de Cluny avaient rédigé
au commencement du xn' siècle pour les
pieux voyageurs entraînés par leur dévotion
vers Saint-Jacques de Galice.
11 s’est arrêté dans les sanctuaires qui bor-
daient les chemins sillonnés par ces l'oules
que leur foi conduisait jusqu’à l’extrémité de
l’Espagne ; il les a longuement examinés et,
découvrant dans presque toutes des traces de
l’art de l’Islam, il en conclut que des artistes
avaient fait partie de ces pèlerinages et qu’im-
prégnés de l’art des Maures, au milieu des-
quels ils avaient ainsi vécu quelque temps, ils exécutèrent et décorèrent les
monuments qu’il nous fait admirer.
Il faut tout de suite dire que c’est de sa part pure hypothèse. Il ne croit
pas, par exemple, pouvoir affirmer que « l’artiste qui donna à la cathédrale
de Clermont son décor arabe, arrivait par la route des pèlerins et avait vu i.
Cliché Mély.
L’ABBAYE DE CLUNY
AU XVIIIe SIÈCLE
i. Ém. Mâle, Les Influences arabes dans l’art roman. Revue des deux mondes, i5 novem-
bre 1923, pp. 3i i-343.
X. - 5e PÉRIODE.
I