DOI issue:
Nr. 2
DOI article:Bouvy, Eugène: L' art et la science d'Abraham Bosse
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.24944#0235
LA BÉNÉDICTION DE LA TABLE
ESTAMPE PAR ABRAHAM BOSSE
L’ART ET LA SCIENCE D’ABRAHAM ROSSE
ntre Gallot, son aîné, de qui il reçut les conseils, et Nanteuil, d'une
H génération plus jeune, à qui il en donna, Abraham Bosse occupe,
dans l'histoire de la gravure française, une place à part. S'il n’a pas la
puissance créatrice, la pointe fine et spirituelle du premier, l’observation
profonde, le burin évocateur du second, il possède des qualités d’un autre
ordre, un genre particulier qui n’appartient qu’à lui et dans lequel il excelle.
C’est un petit maître, mais c’est, un maître.
Par une coïncidence d’ailleurs très justifiée, les trois artistes ont fait simul-
tanément l’objet, dans ces derniers temps, de recherches approfondies.
M. Lieure a consacré vingt ans de sa vie à débrouiller Callot. MM. Petitjean
et Wickert ont catalogué Nanteuil, sur qui le signataire de ces lignes a lui-
même publié un livre. M. André Blum s’est passionné pour Abraham Bosse.
Reprenant les travaux déjà anciens de Duplessis et de Yalabrègue, il a renou-
velé nos connaissances sur l’artiste, en nous présentant de lui une biographie
critique, que doit suivre de près un catalogue raisonné de son œuvre1.
Sur les quinze à seize cents pièces dont cet œuvre se compose, une cen-
taine sont célèbres, une vingtaine sont des chefs-d’œuvre. Bosse s’y révèle le
i. André Blum, Abraham Bosse el la Société française au XVIIe siècle, préface de
Gabriel Ilanotaux. Paris, Editions Albert Morancé, iga.4
André Blum, Catalogue de l’œuvre d’Abraliam Bosse. Texte et album. Paris, Editions
Albert Morancé, 1924.
X . - 5e PÉRIODE .
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ESTAMPE PAR ABRAHAM BOSSE
L’ART ET LA SCIENCE D’ABRAHAM ROSSE
ntre Gallot, son aîné, de qui il reçut les conseils, et Nanteuil, d'une
H génération plus jeune, à qui il en donna, Abraham Bosse occupe,
dans l'histoire de la gravure française, une place à part. S'il n’a pas la
puissance créatrice, la pointe fine et spirituelle du premier, l’observation
profonde, le burin évocateur du second, il possède des qualités d’un autre
ordre, un genre particulier qui n’appartient qu’à lui et dans lequel il excelle.
C’est un petit maître, mais c’est, un maître.
Par une coïncidence d’ailleurs très justifiée, les trois artistes ont fait simul-
tanément l’objet, dans ces derniers temps, de recherches approfondies.
M. Lieure a consacré vingt ans de sa vie à débrouiller Callot. MM. Petitjean
et Wickert ont catalogué Nanteuil, sur qui le signataire de ces lignes a lui-
même publié un livre. M. André Blum s’est passionné pour Abraham Bosse.
Reprenant les travaux déjà anciens de Duplessis et de Yalabrègue, il a renou-
velé nos connaissances sur l’artiste, en nous présentant de lui une biographie
critique, que doit suivre de près un catalogue raisonné de son œuvre1.
Sur les quinze à seize cents pièces dont cet œuvre se compose, une cen-
taine sont célèbres, une vingtaine sont des chefs-d’œuvre. Bosse s’y révèle le
i. André Blum, Abraham Bosse el la Société française au XVIIe siècle, préface de
Gabriel Ilanotaux. Paris, Editions Albert Morancé, iga.4
André Blum, Catalogue de l’œuvre d’Abraliam Bosse. Texte et album. Paris, Editions
Albert Morancé, 1924.
X . - 5e PÉRIODE .
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