DOI issue:
Nr. 2
DOI article:Mandach, Conrad von: L' exposition de l'art suisse au musée du Jeu de Paume: de Holbein à Hodler
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.24944#0162
GAZETTE DES BEAUX-ARTS
i A4
nous nous sommes arrêtés dans le choix des œuvres au seuil de la génération
contemporaine, afin de ne faire voir que des ouvrages ayant la consécration
du passé, nous avons tiré logiquement de l’accueil sympathique des Français
une conclusion favorable à nos artistes vivants, héritiers de leurs devanciers.
L’art est un véhicule d’intelligences entre les peuples. Il se fait compren-
dre par voie directe, en parlant aux yeux. Des manifestations comme celles
dont nous venons de traiter ici ont une importance considérable dans les
rapports entre deux pays amis. C’est pourquoi nous avons saisi avec em-
pressement l’offre amicale que nous a adressée le gouvernement français.
Nous avons amené à Paris des tableaux que nos musées s’étaient jusqu’à
présent défendu de laisser sortir de leur enceinte. L’accueil hospitalier
et bienveillant que nos œuvres d’art ont trouvé sur les bords de la Seine
nous a touchés, et nous en garderons à la France une vive reconnaissance.
C. DE MANDACH
i A4
nous nous sommes arrêtés dans le choix des œuvres au seuil de la génération
contemporaine, afin de ne faire voir que des ouvrages ayant la consécration
du passé, nous avons tiré logiquement de l’accueil sympathique des Français
une conclusion favorable à nos artistes vivants, héritiers de leurs devanciers.
L’art est un véhicule d’intelligences entre les peuples. Il se fait compren-
dre par voie directe, en parlant aux yeux. Des manifestations comme celles
dont nous venons de traiter ici ont une importance considérable dans les
rapports entre deux pays amis. C’est pourquoi nous avons saisi avec em-
pressement l’offre amicale que nous a adressée le gouvernement français.
Nous avons amené à Paris des tableaux que nos musées s’étaient jusqu’à
présent défendu de laisser sortir de leur enceinte. L’accueil hospitalier
et bienveillant que nos œuvres d’art ont trouvé sur les bords de la Seine
nous a touchés, et nous en garderons à la France une vive reconnaissance.
C. DE MANDACH