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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 5. Pér. 10.1924

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Nr. 2
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Backer, J.-F.: Les tracas judiciaires de Rembrandt, 2
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https://doi.org/10.11588/diglit.24944#0247

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LES TRACAS JUDICIAIRES DE REMBRANDT

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leurs, Hugo Grotius (Inleyd, tome 4i, § 4), quand il traite la question relative à la
« Fin de la Tutelle », nous dit que « le Tribunal peut prononcer la déchéance défi-
nitive ou provisoire du Tuteur, notamment lorsque des plaintes ont été déposées au
sujet de la diminution de ses biens ».

Le 6 septembre i656, donc exactement six semaines après la nomination du syn-
dic, se fondant sur l’existence des circonstances signalées par Hugo Grotius, la
Chambre des Tutelles déclara Rembrandt déchu de ses fonctions de tuteur et pro-

ABRAHAM F R A NC E N

D’APRÈS UNE EAU-FORTE DE REMBRANDT ( ï 6 5 6 )

céda à la nomination de son successeur Jan Verwout. Il est probable que ce der-
nier était l’un des cinq suppôts à la Chambre des Tutelles qui, à défaut de parents
ou lorsque ceux-ci ne remplissaient pas les conditions voulues, étaient chargés delà
tutelle par la Chambre1.

Rembrandt a essayé de proposer un arrangement, accepté à celte époque par
l’un de ses créanciers et dont la teneur nous a été conservée. Le chirurgien
M1' Daniel Francen, Irère du pharmacien Abraham Francen, connu par son portrait
que Rembrandt grava à l’eau forte vers i656 (B. 273), avait prêté à l’artiste, peu de

1. Lrk. 171 ; Me N. de Roever, De Amslerdamsche Weeskamer, 1878, p. 44-85.
 
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