LES TRACAS JUDICIAIRES DE REMBRANDT
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Pendant ce temps, le i3 novembre 1657, les Commissaires de la Boedelskamer
avaient décrété la vente publique des biens meubles provenant du régime de la
communauté (Urk. 181). Cependant à cette époque, avant de procéder à une vente
publique, il fallait tenir compte de différentes choses.
D’après l’Ordonnance de la Corporation Saint-Luc de 1679, complétée en i6i3,
les Citoyens et autres habitants de la ville d’Amsterdam n’avaient pas le droit de
procéder à une vente publique de tableaux sans l’autorisation des bourgmestres.
Les chefs de la Corporation
de Saint-Luc pouvaient s’op-
poser à toute infraction relative
à cette prescription.
Les fonctions de « commis-
saire-priseur » des biens meu-
bles et immeubles étaient le
privilège de la Chambre des
Tutelles d’Amsterdam, qui les
confia tout d’abord à son secré-
taire et plus tard à son con-
cierge et à ses employés. On
pouvait porter en compte
1 pour 100 du produit de la
vente de tableaux*. De là vient
que dans les archives de la
Chambre des Tutelles d’Ams-
terdam on trouve des registres
de ventes qui n’ont en réalité
rien à faire avec les occupa-
tions de cette Chambre.
En 1626, l’ordonnance de
la Corporation de Saint-Luc
fut de nouveau complétée et
l’on décréta que les ventes
publiques de tableaux n’au-
raient désormais lieu que par
l’entremise du concierge de la Chambre des Tutelles et exclusivement « au
domicile du concierge ou du vendeur et cela sur baisse de mise à prix, sans qu’on
puisse demander de faire arrêter la vente. » Il était fait exception pour les tableaux
provenant de maisons mortuaires, de gens insolvables ou d’orphelins. Ces tableaux
pouvaient être vendus aux enchères.
En i63o, une prescription décida qu’en pareil cas, le concierge de la Chambre
des Tutelles présenterait au Comité de la Corporation une « Notice ou Inventaire
l. M' N. de Roever, Amslerdamsche Weeskamer, p. 80-01.
THOMAS J A G O B S Z H A R I N G
CONCIERGE DE LA BOEDELSKAMER A AMSTERDAM
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Pendant ce temps, le i3 novembre 1657, les Commissaires de la Boedelskamer
avaient décrété la vente publique des biens meubles provenant du régime de la
communauté (Urk. 181). Cependant à cette époque, avant de procéder à une vente
publique, il fallait tenir compte de différentes choses.
D’après l’Ordonnance de la Corporation Saint-Luc de 1679, complétée en i6i3,
les Citoyens et autres habitants de la ville d’Amsterdam n’avaient pas le droit de
procéder à une vente publique de tableaux sans l’autorisation des bourgmestres.
Les chefs de la Corporation
de Saint-Luc pouvaient s’op-
poser à toute infraction relative
à cette prescription.
Les fonctions de « commis-
saire-priseur » des biens meu-
bles et immeubles étaient le
privilège de la Chambre des
Tutelles d’Amsterdam, qui les
confia tout d’abord à son secré-
taire et plus tard à son con-
cierge et à ses employés. On
pouvait porter en compte
1 pour 100 du produit de la
vente de tableaux*. De là vient
que dans les archives de la
Chambre des Tutelles d’Ams-
terdam on trouve des registres
de ventes qui n’ont en réalité
rien à faire avec les occupa-
tions de cette Chambre.
En 1626, l’ordonnance de
la Corporation de Saint-Luc
fut de nouveau complétée et
l’on décréta que les ventes
publiques de tableaux n’au-
raient désormais lieu que par
l’entremise du concierge de la Chambre des Tutelles et exclusivement « au
domicile du concierge ou du vendeur et cela sur baisse de mise à prix, sans qu’on
puisse demander de faire arrêter la vente. » Il était fait exception pour les tableaux
provenant de maisons mortuaires, de gens insolvables ou d’orphelins. Ces tableaux
pouvaient être vendus aux enchères.
En i63o, une prescription décida qu’en pareil cas, le concierge de la Chambre
des Tutelles présenterait au Comité de la Corporation une « Notice ou Inventaire
l. M' N. de Roever, Amslerdamsche Weeskamer, p. 80-01.
THOMAS J A G O B S Z H A R I N G
CONCIERGE DE LA BOEDELSKAMER A AMSTERDAM