Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art (5. Pér. 12.1925)

L’EXPOSITION DES ARTS DÉCORATIFS MODERNES

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Si une impression d’ensemble peut se dégager en effet de cette multiplicité
d’efforts de réussite inégale, mais où tant de bonnes volontés se manifestent
qu’ils commandent la sympathie sinon l'admiration béate, c’esl celle que

PLACE au VILLAGE FRANÇAIS
M AISONS RE MM. II AMEL ET ET P. SELMERSHEIM

voulait bien nous communiquer l’un des maîtres de l’architecture moderne,
M. Pontremoli, qui aurait dû se charger de juger ici, avec infiniment plus
de compétence et d’autorité que nous n’en pouvions apporter, la somme
des projets à l’élaboration desquels il avait assisté comme président de
la Classe de l’Architecture : c’est 1’ « effort très réel pour supprimer tout le
superflu et ne conserver que l’essentiel » : abolition d’abord des éléments
désuets tirés des styles anciens et plaqués jadis en ornements adventices sur
les constructions modernes, accusation des effets constructifs au détriment
des effets dits décoratifs, renoncement à certains éléments de pittoresque
qui pouvaient avoir leur charme, et que l’on cherchait soit dans le relief et
la sculpture, surtout la sculpture naturaliste dont on abusa vers 1900, soit dans
la couleur que les hommes de 1889 avaient fait rentrer dans l’architecture
et que l’on ne peut s’empêcher de regretter quelque peu, notons-le en terminant

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XII. — 5e PÉRIODE.