Hinweis: Dies ist eine zusätzlich gescannte Seite, um Farbkeil und Maßstab abbilden zu können.
0.5
1 cm

— 20 -
Novembre. — Bonnaire, statuaire lyon-
nais, second grand prix de Paris en 1843,
GS ans. — Emile-François Dessain, paysa-
giste, 74 ans. — Louis Sellier, peintre lor-
rain, ancien premier prix de Rome en 18 7.
80 ans.
Décembre. — Victor Pollet, graveur en
taille douce, ancien premier grand prix de
Rome en 1838. — Maurice Poirson, peintre
de genre, 32 ans.
m
-t—»
i
o
c
_CT>
0
co
ô
i—
' »
T""
C
_N
o
tr\
O
>
10
o
CD
—
oS
jn
□
0
_C\J
0
O
LES TROIS DERNIÈRES GRAVURES
de là société de vienne
pour l'encouragement des arts.
Le portrait de George Gisze par Holbein, du
musée de Berlin, gravé nu burin par Eiler,
vient d'être distribué aux souscripteurs. C'est
une grande planche mesurant 338 millim. en
hauteur sur 293 en largeur. Elle est d'un bu-
rin brillant. La figure, côté saillant de l'œuvre,
et traitée avec une sobriété calculée et fait un
contraste heureux avec le luxe de toutes les
autres parties de l'œuvre. Le regard intelli-
gent et sérieux du modèle est bien rendu et
conserve l'accentuation de l'original. Le man-
teau à fourrure est d'un excellent travail et se
détache discrètement du drap auquel il ad-
hère. Le berret plat, qui donne tant de cachet
au personnage, est aussi d'une facture étudiée
et réussie. Les mains ont de la vie; les plis
des manches sont ce qu'il y a de moins heu-
reux dans cette estampe. Signalons comme
parfaitement rendus les nombreux accessoires
qui font de ce portrait une œuvre si amusante.
A notre humble avis.le seul genre de repro-
iiolbein est la litho-
rendre, du moment
ce dessin maigre,
(l'ait tout l'homme et
lancolique et rêveur
li le charmant. Certes
ut donner une idée
•nne pas le la.
lie d'Eisel est digne
îs les plus difficiles,
iprès Gérard Dou,
i pot de /leurs à sa
irin excessivement
!U occupé de varier
ians la gamme du
re et lisse. Il faut
lîté de Vienne de ses
lour des arts, mais
| atler les goûts mo-
peu plus et, dans
là la reproduction
I sans négliger, bien
l ourait-elle pas ini-
I mes de ces grandes
s qui naissent sur
t Grande-Bretagne,
pourrait-elle pas
5e, à l'école belge,
telles que le Mar-
ceau de Laurens, le Van der Goes de Wauters
et tant d'autres toiles sur lesquelles l'admi-
ration s'est posée à jamais et qui font déjà
partie du patrimoine de la postérité? Je
m'imagine que le nombre des souscripteurs
de la Société augmenterait sensiblement si
elle entrait dans cette voie.
Elle vient de le faire, me dira-t on, pour
Genelli dont elle distribue en ce moment Y Her-
cule Musagète chez Omphale. Eh bien, c'est
peut-être là une erreur. Ce poème de Genelli
d'un érotisine manquant d'inspiration, ne sera
jamais une œuvre populaire malgré tout ce
qu'on a fait pour en arriver là. Je crois qu'on
ne peut qu'égarer les artistes et le public par
l'exaltation d'une œuvre où manque la distinc-
tion non moins que la correction. De plus, ce
genre de décor demande plutôt à être sévère-
ment condamné : les mœurs publiques, en
présence de pareils tableaux, ne peuvent que
se dépraver davantage.
C'est Halm qui a gravé l'œuvre de Genelli
pour la société. C'est une sorte de pointe
sèche dont la frise inférieure est spirituelle-
ment traitée. Le grand sujet est terne ; on dirait
que la gravure n'a pas osé accentuer. Bref,
cette planche d'un petit effet semble ne pas
oser se montrer. Peut-être aurait il mieux
valu extraire de cette composition quelque
motif gracieux plutôt que d'en donner un en-
semble qui n'a pas même pour lui le mérite
de l'élégance.
La 1" livr. de la cinquième année du Gra-
phischen kunste vient également d'être distri-
buée aux membres de la Société de Vienne.
Parmi les gravures qu'elle contient citons un
portrait à l'eau forte de Karl Bottman par
W. Hecht avec un encadrement rubénien de
Groll ; paysage, tempête d'après Roltmann
par Hecht; paysage d'après Schleich par
Hecht, extraordinairement et heureusement
lumineux ; un fusain de Neubert; le monument
de Schubert, superbe héliogravure; portrait
de Kundmann gravé par Jasper; plusieurs
héliogravures très fines d'après des œuvres
de Kundmann, Mat/lias Corvin et sa cour,
d'après Than; une eau-forte de Woernle d'a-
près Détaillé : officier d'Etat major autrichien
et enfin une série de bois intéressants emprun-
tés au « Freydal » de l'empereur Maximilieu I,
tournois et fêtes.
S.
...« Lorsque, remontant sur leurs dernières
croupes, on aperçoit tout-à-coup la campagne
flamande, plate et indéfinie, se perdant loin, bien
loin, dans un brouillard violacé, avec ses pre-
miers plans de pâturages,- ses rangées d'arbres
parfois si nombreuses qu'elles donnent l'illusion
d'une forêt, étalant la gamme des verts dans des
tons si intenses qu'il semble qu'une ondée vient
de les aviver en les lavant; lorsque les toits
rouges sur les blanches maisons rustiques piquent
ce plantureux tapis et le relèvent, comme des
nœuds sur une robe; que les clochers des vil-
lages se montrent pareils à des phares dans cet
espace sans bornes, on se demande quel est le
plus puissant pour toucher notre âme, de cet
océan de verdure tranquille et reposé, ou de cet
océan toujours mobile dont on entend derrière
soi la clameur. »
Edmond Picard.
(Belgique illustrée : Edition Bruylandt-Chris-
tophe).
Chroniq-
ue
gener
évaïe.
— Le 12 de ce mois, le doyen de l'école fla-
mande et des artistes belges, le vénérable M.Fer-
dinand de Braekeleer, est entré dans sa quatre-
vingt-douzième année. Grand prix de Rome en
1819; il fit d'abord des tableaux d'histoire et
compta pour élèves Wappers et Leys. Peintre
de genre, plein d'humour, coloriste de la bonne
école, tout le monde connait son Jour de saint
Thomas (Galerie du roi des Belges). Le comte de
mi-carême et le Jubilé de cinquante ans de ma-
riage, du musée de Bruxelles ; le Maître d'école,
du musée d'Anvers; Les chauves-souris,du musée
de Gand ; la Distribution des prix, de la Galerie
Couteaux,etc., etc.L'année dernière M. de Brae-
keleer exposait avec succès au Salon d'Anvers
et il peint encore chaque jour. Membre de l'Aca-
démie de Belgique depuis 1847 ; membre effectif
du corps académique d'Anvers depuis sa fonda-
tion en 1852 ; M. Ferdinand de Braekeleer occupe
depuis le 17 août 1864 le poste de conservateur
du Musée d'Anvers et s'est particulièrement
dévoué dans l'accomplissement de ces modestes
et utiles fonctions. L'homme et l'artiste sont
restés forts et enthousiastes à travers cette
longue carrière; naguère encore il assistait à un
diner d'amis et étonnait tout le monde par sa
verve juvénile.
Nous souhaitons vivement de lui voir célébrer
le centième anniversaire de sa naissance.
— Dans le comité secret tenu après, la séance
publique du conseil communal de Bruxelles le
lundi 5 février courant, il a été procédé à la no
mination d'un premier professeur de sculpture
à l'Académie Royale des Beaux-Arts en rempla-
cement de M. Simouis, décédé ; c'est M. Vander
Stappen qui a réuni la majorité des suffrages et
a été nommé.
— Voici la liste des N™ gagnants de la Tom-
bola de l'Essor, dont le tirage public a eu lieu
lundi à 4 heures.
Les Nos 7,960 gagnent le tableau de Bellis
Fleurs; 6,921 la terre cuite de Comein L'Hiver;
6,344 le tableau de Degreef, L'Etang; 5,907 le
tableau de A. Dillens, L'Ourthe; 5,303 le bon
pour un portrait en bronze,par J. Dillens; 3,077 le
tableau de Franck,Environs de Tamise-, 5,427Hal-
kett, Joueuses d'osselets; 3,899 le bon pour un
portrait à l'huile, par Herbo; 2,266 le tableau de
Hoyoux La Lecture; 1,798 le tableau de Khnopff,
Une Pose; 6,082 le dessin de Maingot n° 153;
1,800 le dessin de Maingot n° 154 ; 5,765 le tableau
de Marchot, Chrysanthèmes; 5,532 le tableau de
Mayné, L'Automne-, 2,750 le tableau de Yan de
Vyver, Tête de moine: 6,512 le tableau de van
Gelder, Au Cabaret; 4,488 le tableau de van
Gelder, Pochadiana; 3,672 le tableau de Viane,
Déjeûner.
— Voici la liste des Nos gagants de la Tombola
tirée hier au Cercle des Beaux-Arts, à Gand.
1217 — 1210 — 1992 — 1717 — 1350 - 60 — 1958
1245 - 1601 — 1644 — 1556 — 28 — 1597 — 2314.
— On nous communique la liste suivante des
acquisitions faites au Cercle des Beaux-Arts de
Gand par la Commission et des particuliers.
Novembre. — Bonnaire, statuaire lyon-
nais, second grand prix de Paris en 1843,
GS ans. — Emile-François Dessain, paysa-
giste, 74 ans. — Louis Sellier, peintre lor-
rain, ancien premier prix de Rome en 18 7.
80 ans.
Décembre. — Victor Pollet, graveur en
taille douce, ancien premier grand prix de
Rome en 1838. — Maurice Poirson, peintre
de genre, 32 ans.
m
-t—»
i
o
c
_CT>
0
co
ô
i—
' »
T""
C
_N
o
tr\
O
>
10
o
CD
—
oS
jn
□
0
_C\J
0
O
LES TROIS DERNIÈRES GRAVURES
de là société de vienne
pour l'encouragement des arts.
Le portrait de George Gisze par Holbein, du
musée de Berlin, gravé nu burin par Eiler,
vient d'être distribué aux souscripteurs. C'est
une grande planche mesurant 338 millim. en
hauteur sur 293 en largeur. Elle est d'un bu-
rin brillant. La figure, côté saillant de l'œuvre,
et traitée avec une sobriété calculée et fait un
contraste heureux avec le luxe de toutes les
autres parties de l'œuvre. Le regard intelli-
gent et sérieux du modèle est bien rendu et
conserve l'accentuation de l'original. Le man-
teau à fourrure est d'un excellent travail et se
détache discrètement du drap auquel il ad-
hère. Le berret plat, qui donne tant de cachet
au personnage, est aussi d'une facture étudiée
et réussie. Les mains ont de la vie; les plis
des manches sont ce qu'il y a de moins heu-
reux dans cette estampe. Signalons comme
parfaitement rendus les nombreux accessoires
qui font de ce portrait une œuvre si amusante.
A notre humble avis.le seul genre de repro-
iiolbein est la litho-
rendre, du moment
ce dessin maigre,
(l'ait tout l'homme et
lancolique et rêveur
li le charmant. Certes
ut donner une idée
•nne pas le la.
lie d'Eisel est digne
îs les plus difficiles,
iprès Gérard Dou,
i pot de /leurs à sa
irin excessivement
!U occupé de varier
ians la gamme du
re et lisse. Il faut
lîté de Vienne de ses
lour des arts, mais
| atler les goûts mo-
peu plus et, dans
là la reproduction
I sans négliger, bien
l ourait-elle pas ini-
I mes de ces grandes
s qui naissent sur
t Grande-Bretagne,
pourrait-elle pas
5e, à l'école belge,
telles que le Mar-
ceau de Laurens, le Van der Goes de Wauters
et tant d'autres toiles sur lesquelles l'admi-
ration s'est posée à jamais et qui font déjà
partie du patrimoine de la postérité? Je
m'imagine que le nombre des souscripteurs
de la Société augmenterait sensiblement si
elle entrait dans cette voie.
Elle vient de le faire, me dira-t on, pour
Genelli dont elle distribue en ce moment Y Her-
cule Musagète chez Omphale. Eh bien, c'est
peut-être là une erreur. Ce poème de Genelli
d'un érotisine manquant d'inspiration, ne sera
jamais une œuvre populaire malgré tout ce
qu'on a fait pour en arriver là. Je crois qu'on
ne peut qu'égarer les artistes et le public par
l'exaltation d'une œuvre où manque la distinc-
tion non moins que la correction. De plus, ce
genre de décor demande plutôt à être sévère-
ment condamné : les mœurs publiques, en
présence de pareils tableaux, ne peuvent que
se dépraver davantage.
C'est Halm qui a gravé l'œuvre de Genelli
pour la société. C'est une sorte de pointe
sèche dont la frise inférieure est spirituelle-
ment traitée. Le grand sujet est terne ; on dirait
que la gravure n'a pas osé accentuer. Bref,
cette planche d'un petit effet semble ne pas
oser se montrer. Peut-être aurait il mieux
valu extraire de cette composition quelque
motif gracieux plutôt que d'en donner un en-
semble qui n'a pas même pour lui le mérite
de l'élégance.
La 1" livr. de la cinquième année du Gra-
phischen kunste vient également d'être distri-
buée aux membres de la Société de Vienne.
Parmi les gravures qu'elle contient citons un
portrait à l'eau forte de Karl Bottman par
W. Hecht avec un encadrement rubénien de
Groll ; paysage, tempête d'après Roltmann
par Hecht; paysage d'après Schleich par
Hecht, extraordinairement et heureusement
lumineux ; un fusain de Neubert; le monument
de Schubert, superbe héliogravure; portrait
de Kundmann gravé par Jasper; plusieurs
héliogravures très fines d'après des œuvres
de Kundmann, Mat/lias Corvin et sa cour,
d'après Than; une eau-forte de Woernle d'a-
près Détaillé : officier d'Etat major autrichien
et enfin une série de bois intéressants emprun-
tés au « Freydal » de l'empereur Maximilieu I,
tournois et fêtes.
S.
...« Lorsque, remontant sur leurs dernières
croupes, on aperçoit tout-à-coup la campagne
flamande, plate et indéfinie, se perdant loin, bien
loin, dans un brouillard violacé, avec ses pre-
miers plans de pâturages,- ses rangées d'arbres
parfois si nombreuses qu'elles donnent l'illusion
d'une forêt, étalant la gamme des verts dans des
tons si intenses qu'il semble qu'une ondée vient
de les aviver en les lavant; lorsque les toits
rouges sur les blanches maisons rustiques piquent
ce plantureux tapis et le relèvent, comme des
nœuds sur une robe; que les clochers des vil-
lages se montrent pareils à des phares dans cet
espace sans bornes, on se demande quel est le
plus puissant pour toucher notre âme, de cet
océan de verdure tranquille et reposé, ou de cet
océan toujours mobile dont on entend derrière
soi la clameur. »
Edmond Picard.
(Belgique illustrée : Edition Bruylandt-Chris-
tophe).
Chroniq-
ue
gener
évaïe.
— Le 12 de ce mois, le doyen de l'école fla-
mande et des artistes belges, le vénérable M.Fer-
dinand de Braekeleer, est entré dans sa quatre-
vingt-douzième année. Grand prix de Rome en
1819; il fit d'abord des tableaux d'histoire et
compta pour élèves Wappers et Leys. Peintre
de genre, plein d'humour, coloriste de la bonne
école, tout le monde connait son Jour de saint
Thomas (Galerie du roi des Belges). Le comte de
mi-carême et le Jubilé de cinquante ans de ma-
riage, du musée de Bruxelles ; le Maître d'école,
du musée d'Anvers; Les chauves-souris,du musée
de Gand ; la Distribution des prix, de la Galerie
Couteaux,etc., etc.L'année dernière M. de Brae-
keleer exposait avec succès au Salon d'Anvers
et il peint encore chaque jour. Membre de l'Aca-
démie de Belgique depuis 1847 ; membre effectif
du corps académique d'Anvers depuis sa fonda-
tion en 1852 ; M. Ferdinand de Braekeleer occupe
depuis le 17 août 1864 le poste de conservateur
du Musée d'Anvers et s'est particulièrement
dévoué dans l'accomplissement de ces modestes
et utiles fonctions. L'homme et l'artiste sont
restés forts et enthousiastes à travers cette
longue carrière; naguère encore il assistait à un
diner d'amis et étonnait tout le monde par sa
verve juvénile.
Nous souhaitons vivement de lui voir célébrer
le centième anniversaire de sa naissance.
— Dans le comité secret tenu après, la séance
publique du conseil communal de Bruxelles le
lundi 5 février courant, il a été procédé à la no
mination d'un premier professeur de sculpture
à l'Académie Royale des Beaux-Arts en rempla-
cement de M. Simouis, décédé ; c'est M. Vander
Stappen qui a réuni la majorité des suffrages et
a été nommé.
— Voici la liste des N™ gagnants de la Tom-
bola de l'Essor, dont le tirage public a eu lieu
lundi à 4 heures.
Les Nos 7,960 gagnent le tableau de Bellis
Fleurs; 6,921 la terre cuite de Comein L'Hiver;
6,344 le tableau de Degreef, L'Etang; 5,907 le
tableau de A. Dillens, L'Ourthe; 5,303 le bon
pour un portrait en bronze,par J. Dillens; 3,077 le
tableau de Franck,Environs de Tamise-, 5,427Hal-
kett, Joueuses d'osselets; 3,899 le bon pour un
portrait à l'huile, par Herbo; 2,266 le tableau de
Hoyoux La Lecture; 1,798 le tableau de Khnopff,
Une Pose; 6,082 le dessin de Maingot n° 153;
1,800 le dessin de Maingot n° 154 ; 5,765 le tableau
de Marchot, Chrysanthèmes; 5,532 le tableau de
Mayné, L'Automne-, 2,750 le tableau de Yan de
Vyver, Tête de moine: 6,512 le tableau de van
Gelder, Au Cabaret; 4,488 le tableau de van
Gelder, Pochadiana; 3,672 le tableau de Viane,
Déjeûner.
— Voici la liste des Nos gagants de la Tombola
tirée hier au Cercle des Beaux-Arts, à Gand.
1217 — 1210 — 1992 — 1717 — 1350 - 60 — 1958
1245 - 1601 — 1644 — 1556 — 28 — 1597 — 2314.
— On nous communique la liste suivante des
acquisitions faites au Cercle des Beaux-Arts de
Gand par la Commission et des particuliers.