Recueïl des Machines,
*3?
XXM :XMXXXMMMM :XMMMMMXXMX -MMM
M O U L I N
POUR FAIRE AGIR
LES POMPES D’UN NAVIRE,
I N V E N T É
PAR M. DU QÜET.
CEtte machine ess: une espece de roue de moulin AB*
placée au côté C D E d 5un Vaifîeau. L’arbre F G de
ce moulinpasse dans un sabord dela batterie d’embas, on
dans une ouverture faite exprès.L’extrêmité G de cet arbre
porte une manivelle coudée GI, qui entre dans une seconde
manivelle L, fixée à un balancier MN,qui ellattaché par
des pivots à un des bans du vaifîeau ; ce même balancier
porte un bras MQ, auquel tient Textrêmité Q du levier
QRS, mobiie autour du pointR, qui tient à son autre ex-
trêmité S la tige du piston de la pompe T V.
Le vaisseau étant à la voile, cette machine est mise en
mouveiiient par le sillage du vaifîeau , c’est-à-dire, par le
mouvement que Teau a par rapport à la vîtefîe du vais»
seau, d’oii il suit que le moulist AB tourne, & fait aufîl
tourner la manivelle GI ; cette manivelle chasse de côté
& d’autre l’autre manivelle L, lui faisant faire le chemin
a b, ce qui ne se peut sans que le bras OP ne fafîe aussi le
mouvement vertical c d; par conséquent le levier SRQ
qui tient à l’extrêmité du bras P, haufîe ôc baifîe alternati-:
vement le piston.
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M O U L I N
POUR FAIRE AGIR
LES POMPES D’UN NAVIRE,
I N V E N T É
PAR M. DU QÜET.
CEtte machine ess: une espece de roue de moulin AB*
placée au côté C D E d 5un Vaifîeau. L’arbre F G de
ce moulinpasse dans un sabord dela batterie d’embas, on
dans une ouverture faite exprès.L’extrêmité G de cet arbre
porte une manivelle coudée GI, qui entre dans une seconde
manivelle L, fixée à un balancier MN,qui ellattaché par
des pivots à un des bans du vaifîeau ; ce même balancier
porte un bras MQ, auquel tient Textrêmité Q du levier
QRS, mobiie autour du pointR, qui tient à son autre ex-
trêmité S la tige du piston de la pompe T V.
Le vaisseau étant à la voile, cette machine est mise en
mouveiiient par le sillage du vaifîeau , c’est-à-dire, par le
mouvement que Teau a par rapport à la vîtefîe du vais»
seau, d’oii il suit que le moulist AB tourne, & fait aufîl
tourner la manivelle GI ; cette manivelle chasse de côté
& d’autre l’autre manivelle L, lui faisant faire le chemin
a b, ce qui ne se peut sans que le bras OP ne fafîe aussi le
mouvement vertical c d; par conséquent le levier SRQ
qui tient à l’extrêmité du bras P, haufîe ôc baifîe alternati-:
vement le piston.