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Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]
Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent — 3.1713/​19(1735) [Cicognara, 917C]

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Recueil des Machines Année 1713
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No. 142
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https://doi.org/10.11588/diglit.30636#0029
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approuvees par l’Académie.

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T R A î N EA U

DE NOUVELLE CONSTRUCTION ,

1 N V E N T Ê

V A R M. D’ H E R M A M,

AVE C

U N M O Y E N

DE DIMIN UE R

LES FROTTEMENS DANS LES MACHINES,

LEs frottemens sont un obstacle à l’exécution des ma~
chines même les plus simples. Pour y remédier, on
a fait difîérentes épreuves après lesquelies on n’a rien trou-
vé de mieux que les rouleaux ou cylindres ; ce que l’on
concevra par ce qui suit.

Tout corps en équilibre porté à plomb sur une ligne
droite ( supposée inssexible ) perpendiculaire à un planho-
risontal,, est plus aisé à être mû, c’est-à-dire , à sortir d’é-
quilibre, qu’en toute autre situation.

Par exemple, le corps EF étant porté surla ligne DC, Hg. I.
perpendicuiaire à AB, si ce corps est en équilibre, il reste-
ra en cet état jusqu’à ce que le moindre effort, comme
pourroit être l’agitation de i’air, l’en fasse sortir.

Si D C est ie diametre d un cercle DGCH, cette ligne Fig. II.
soutiendra pareiilement le corpsE,ce cercle sera capa-
ble d’unmouvement libre de quelque côté qu’ii soit pous-
sé. En ce cas le corps EF a sa base paraiieie à AB, & paï
 
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