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Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]
Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent — 3.1713/​19(1735) [Cicognara, 917C]

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Recueil des Machines Année 1714
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No. 150
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https://doi.org/10.11588/diglit.30636#0067
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APPROUVÉES PAR l’A C4DÉM1E,

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M A N I E R E

2 C>

17 ‘4*
N°. i jo.

DE CHARGER ET DE DÉCHARGER

U N VAISSEAU»

PAR LE P. RESSIN, DE L’ORATOIRE.

POur charger un vaisseau oti aura un grand baquet
A , sulpendu par un palan frappé à l’dtai du grand hu-
nier; le bout ducordage sera amarrésur le pont : aux extrê-
mités de la grande vergue on frappera des poulies B , C 9
sur lesquelles pafîerauncordage; à un de ses boutsonamar-
rera encore un autre baquet D beaucoup moindre que le
premier ; à l’autre bout C sera le fardeau F que l'on veut
enlever ; le grand baquet A ayant un robinet, on rempli-
ra le petit, &: pouriors en ajoutant peu de force, & tirant
sur le cordagel qui tient au petit baquet, on élevera sans
beaucoup de peine lefardeau, qui étant arrivé au milieu
du plat-bord on le fera entrer à Fordinaire dans le .vais-
seau.

Si l’on veut ensuite le faire descendre dans le fond de
cale, ii n’y aura qu à le diriger & lâcher peu àpeu le cor-
dage I; pour lors le petit baquet remontera & servira de
contre-poids. Le baquet étant arrivé au haut de la vergue
on le vuidera dans ie grand,, & on le retiendra à cet en-
droit pendant que l’on dégagera le cordage du fardeau
pour en reprendre un second.

Cette invention qui devient embarrafîante, ne peut ser-
vir que dans un aterrage où l’on ne trouve personne , &
que l’équipage est foible; pour lors si le vaisseau fait beau-

&
 
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