Académie des Sciences <Paris> [Editor]: Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent (3.1713/19(1735)) [Cicognara, 917C]

N°. <63.

Ur*

62 Recüeil des Machines

deux courroies étant arrêtées par la pointe , qu’il ne faut
laifîer ni trop pointue ni trop longue, afin qu*elle ne soit
pas sujette à déchirer les bas ou autres choses. Si la pointe
paroît sujette à quelque inconvénient, on peut y substi-
tuer un bouton plat qui reserre de même les deux cour-
roies auxquelles on aura fait deux boutonnieres»

CHAND ELÎER.

Ce chandelîer n’ess: pas nouveau ; îa tige HI efî: com-
posée de deux pieces assemblées à l’endroit H, de ma~
niere qu’elles puifîent se rapprocher ôc s’éloigner. Cette
tige contient intérieurement un refîort LMN'dont les
deux branches s’appuient sur les côtés du chandelier : un
peu au-deifus des ressbrts sont des pointes O qui servent
d’arrêt ôc de support à la bougie, ôc qui tiennent lieu
de fond à la bobeche. Ces refîorts servent donc à écarter
& à agrandir cette bobeche. L’anneau P R pouvant se mou-
voir le longde la tige, sert au contraireàretrécircette bo«
beche, ôc par ce moven affermir la bougie, de maniereque
î’on peut se servir de bougies Ôc de chandeües de diffé-
rentes grosseurs, puisque ce chandelier supplée toujours
à toutes les grosseurs qui se peuvent rencontrer dans l’usa^
ge ordinaire»

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