APPROUVÉÊS PAR l’AcADÉMIE. I4I
Si les roues étoient élaigies, les voitures meneroientde
pluslourdsfàrdeauXjtantiur laterre, quesurle pavé ; elles 1717.
romproient moins les chemins, tant ceux de terre que N°.i88.
ceux de pavé ; elles n’useroient le pavé que pour le per- —
fedlionner, tant celui de grais, que celui de caiiloux.
De plus, en dressant les chemins qui déversent 3 ôc
mettant un peu de cailloutage dans les endroits qui sont
sujets à se creuser, cette plus grande largeur de roues fe-
roit que les voitures iroient beaucoup mieux qu’elles ne
vont.
Les peupîes tireroient de cette petite réparationdes che-
minsun avantage assez considérable, & cette réparation
donneroit le branle à une plusgrande, quelespeuplespeu*
vent faire sàns s’incommoder aucunement.
ï L
Les voitures qui ont plusieurs paires de roues, comme
les chariots, sont plus aisées à tirer dans les chemins rabo-
teux, que les voitures qui n’en ont qu’une paire , comme
les charrettes.
Les roues d’un chariot se peuvent trouver au hasard à
l’égard des cahots, de trois manieres différentes, ôc de ces
trois manieres il y en a deux dont ie chariot tire un avan-
tage considérable sur la charrette.
Ou les deux trains d’un chariot montent en même-temps
un cahot, ou i’un montant un cahot, l’autre le descend;
ou l’un montant uu cahot, l’autrese trouve dans un endroit
uni.
Quand les deux trains montent en même-temps des ca«
hots, le chariot n’a aucun avantage sur la charrette, si ce
n’est un petit avantage qui ne peut procéder de ce que les
cahots que montera un traiu, îeronc plus petits que ceux
que montera l’autre train , & par là le chariot auroit en
toute rencontre un avantage sur la charrette ; ii y auroit seu-
Si les roues étoient élaigies, les voitures meneroientde
pluslourdsfàrdeauXjtantiur laterre, quesurle pavé ; elles 1717.
romproient moins les chemins, tant ceux de terre que N°.i88.
ceux de pavé ; elles n’useroient le pavé que pour le per- —
fedlionner, tant celui de grais, que celui de caiiloux.
De plus, en dressant les chemins qui déversent 3 ôc
mettant un peu de cailloutage dans les endroits qui sont
sujets à se creuser, cette plus grande largeur de roues fe-
roit que les voitures iroient beaucoup mieux qu’elles ne
vont.
Les peupîes tireroient de cette petite réparationdes che-
minsun avantage assez considérable, & cette réparation
donneroit le branle à une plusgrande, quelespeuplespeu*
vent faire sàns s’incommoder aucunement.
ï L
Les voitures qui ont plusieurs paires de roues, comme
les chariots, sont plus aisées à tirer dans les chemins rabo-
teux, que les voitures qui n’en ont qu’une paire , comme
les charrettes.
Les roues d’un chariot se peuvent trouver au hasard à
l’égard des cahots, de trois manieres différentes, ôc de ces
trois manieres il y en a deux dont ie chariot tire un avan-
tage considérable sur la charrette.
Ou les deux trains d’un chariot montent en même-temps
un cahot, ou i’un montant un cahot, l’autre le descend;
ou l’un montant uu cahot, l’autrese trouve dans un endroit
uni.
Quand les deux trains montent en même-temps des ca«
hots, le chariot n’a aucun avantage sur la charrette, si ce
n’est un petit avantage qui ne peut procéder de ce que les
cahots que montera un traiu, îeronc plus petits que ceux
que montera l’autre train , & par là le chariot auroit en
toute rencontre un avantage sur la charrette ; ii y auroit seu-