176
STÈLE DE BÈL-HARRAN-BÊL-UTSUR
an offering to Horus, two lines of hieroglyphics being above tlie picture (A) and six
Unes below it (B).
(A) Xts ~ i 8 Aj||^B§i (B) !
A ^5 JLi ^ Il ^-U
^ j c^oxi<rr>oq| 4_a ■—^ i-^-.
0 V\ A <î □ ^ c o o o ^ | o o o
i i i o LL __a v f=^j ^111 h_{ 'w'
3 /o5\ o o o j / | amma
U 1
amw aaaaaa
4 iri_.J
5 « ~ ^
^ 211
=e>T I
STÈLE DE BÊL-HARRAN-BÊL-UTSUR
PAR
Le Père V. Scheil
Cette stèle provient de Tell-Abta, aux bords du Thelthar, près d'El-Hadhra, â
seize lieues au sud-ouest de Mossoul, où fut vraisemblablement le site de la ville de
Dûr-Bêl-Harrân-bêl-utsur fondée et érigée en municipe par le nagir êkalli de ce nom,
sous Téglatphalasar III, roi d'Assyrie. (Éponymies
en 741 et peut-être en 727).
Le cintre de la stèle représente ce dignitaire,
debout, pieds déchaux, sans barbe, portant des bra-
celets et des pendants d'oreilles, avec une robe longue
à carreaux et un justaucorps plissé, êtagé, levant et
étendant la droite fermée â niveau de la tête en signe
d'offrande, à la manière des génies ailés, le pouce
inséré entre l'index et le médian, la gauche à hauteur
du coude droit qu'elle soutient. La partie supérieure
du corps seule est dans le cintre, les pieds posent au
niveau de la ligne la plus inférieure de l'inscription.
Devant lui, dans le champ du cintre, sont rangés
les symboles des dieux dans le même ordre que leurs
noms au prologue de l'inscription : l'étoile ou Istar;
Sin, le disque entier lunaire s'emboîtant sur un croissant; Samas, le disque ailé, et
enfin les deux symboles de Nabû et Marduk, le premier en forme de ciseau de sculpteur,
le second une sorte de hallebarde appelée sargaz dans les textes, terminée en pointe,
STÈLE DE BÈL-HARRAN-BÊL-UTSUR
an offering to Horus, two lines of hieroglyphics being above tlie picture (A) and six
Unes below it (B).
(A) Xts ~ i 8 Aj||^B§i (B) !
A ^5 JLi ^ Il ^-U
^ j c^oxi<rr>oq| 4_a ■—^ i-^-.
0 V\ A <î □ ^ c o o o ^ | o o o
i i i o LL __a v f=^j ^111 h_{ 'w'
3 /o5\ o o o j / | amma
U 1
amw aaaaaa
4 iri_.J
5 « ~ ^
^ 211
=e>T I
STÈLE DE BÊL-HARRAN-BÊL-UTSUR
PAR
Le Père V. Scheil
Cette stèle provient de Tell-Abta, aux bords du Thelthar, près d'El-Hadhra, â
seize lieues au sud-ouest de Mossoul, où fut vraisemblablement le site de la ville de
Dûr-Bêl-Harrân-bêl-utsur fondée et érigée en municipe par le nagir êkalli de ce nom,
sous Téglatphalasar III, roi d'Assyrie. (Éponymies
en 741 et peut-être en 727).
Le cintre de la stèle représente ce dignitaire,
debout, pieds déchaux, sans barbe, portant des bra-
celets et des pendants d'oreilles, avec une robe longue
à carreaux et un justaucorps plissé, êtagé, levant et
étendant la droite fermée â niveau de la tête en signe
d'offrande, à la manière des génies ailés, le pouce
inséré entre l'index et le médian, la gauche à hauteur
du coude droit qu'elle soutient. La partie supérieure
du corps seule est dans le cintre, les pieds posent au
niveau de la ligne la plus inférieure de l'inscription.
Devant lui, dans le champ du cintre, sont rangés
les symboles des dieux dans le même ordre que leurs
noms au prologue de l'inscription : l'étoile ou Istar;
Sin, le disque entier lunaire s'emboîtant sur un croissant; Samas, le disque ailé, et
enfin les deux symboles de Nabû et Marduk, le premier en forme de ciseau de sculpteur,
le second une sorte de hallebarde appelée sargaz dans les textes, terminée en pointe,