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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 16.1894

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Nr. 3-4
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Scheil, Jean-Vincent: Notes d'épigraphie et d'archéologie assyriennes, [3]
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https://doi.org/10.11588/diglit.12252#0204

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186

NOTES D'ÉPIGRAPHIE ET D'ARCHÉOLOGIE ASSYRIENNES

NOTES D'ÉPIGRAPHIE ET D'ARCHÉOLOGIE ASSYRIENNES

PAR

Fr.-V. Scheil, 0. P.

VI. Brique du roi Buhiya. — Des divers cours d'eau qui se réunissent dans la
plaine entre les monts Hamrîn et les monts dits de Kifri, pour former l'Adhem (ancien
Radànu), L'un des principaux a le nom actuel de Ak-su et coule du N.-E. au S.-O. A l'en-
droit où il coupe la chaîne des monts de Kifri, entre Kifri-Salakhiéh et Kerkouk, pour
entrer dans la plaine, est située la localité kurde de Touz-Khurmati. Le défilé y est
étroit, la montagne surplombe à pic la rivière. Au sommet, sur la rive droite, on aper-
çoit des ruines antiques qui sont le lieu d'origine de cette brique, trouvée, le 13 mai 1894,
pendant mon voyage cle Bagdad à Mossoul :

Palais de Buhiya,
fils d?Asirim,

roi du pays de la montagne (sa-ad)
de Zirraèitim.

Le nom cle Zirrasitim est nouveau et ne pourrait guère se rapprocher que du mont
Zarsu, Zirsu, connu pour ses mines d'argent (II Rawlinson, pl. 51, 1, 10). Dans ces
pays des Guti, de Harhar, etc. , il y avait anciennement des princes indépendants qui
paraissent bien avoir été de langue sémitique, comme ceux de Lullubi.

VIL Idîn Dagan \ — Le fragment de tablette cuite qui nous révèle l'existence de
ce prince date certainement, par l'archaïsme de ses caractères, d'une époque peu anté-
rieure à celle de Hammourabi. La prééminence qu'on donne au dieu En-lil-li dans
l'inscription me la fait attribuer à un prince d'Our, de la IIe dynastie. Sippara nous a
d'ailleurs livré d'autres souvenirs du même âge. J'y ai trouvé une brique de Bour-Sin,
identique à celle qui est publiée dans I Rawlinson, pl. 3, n° XII, 2, et quelques contrats
qui sont indiscutablement aussi anciens.

Au point de vue littéraire, ce texte ressemble fort à la première inscription bilingue
de Hammourabi, et il est d'une poésie non moins élevée. Étant sûr de la lecture de tous
les signes, je transcris le texte archaïque en assyrien ordinaire :

1. Le nom signifie littéralement Dagan juge; cf. plus haut p. 184.
 
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