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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 18.1896

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Nr. 3-4
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Loret, Victor: Sur deux termes anatomiques du papyrus Ebers
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https://doi.org/10.11588/diglit.12158#0196

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SUlt DEUX TERMES ANATOMIQUES DU PAPYRUS EBERS

17'.)

un remède, sur les lombes pour guérir une maladie de vulve me semble une médication
d'effet fort problématique.

Le mot Nph ne s'est pas conservé en copte, mais je ne serais pas surpris que la
forme simple du mot, Ph, fût l'origine du copte n-q^<>. Ce mot, de même que son synonyme
Aovfioii, est traduit, dans une Scala\ par l'arabe <A^, qui veut dire « prépuce ». On en
a conclu que q*^ dérive de 'i^t~^^ |>'C=B) - Mais, outre que J ^^"^^ j('c=a signifie

« verge » et non « prépuce », l'expression J f 'e=a) ' (( devant », est devenue

en copte ai-juuxo. ju-xioo, coram. Le q répondant bien plus logiquement au □ qu'au J ;
d'autre part, le grec (îooêiàv, dont ko-rkon est évidemment la transcription copte, signifiant
« aine », et ce mot koviiow. étant considéré par les Coptes comme synonyme de q^<>, je
crois que q^£ dérive de , signifie « aîne » et n'a été traduit en arabe par ïilt qu'à la
suite de quelque erreur.

Cette interprétation du mot q^<>, si elle est juste, viendrait confirmer absolument
les vues de L. Stern en nous prouvant que le mot —- et par suite ses dérivés

9 ^ et ^=7ri > — répond comme sens au grec pouê:ôv, « aîne ».

2. — LE PÉRINÉE,

/WWV\

Le mot 1 - n'était connu jusqu'à ces derniers temps que par le Papyrus Ebers.
Un autre document, publié tout récemment, vient à propos nous fournir un renseigne-
ment tellement spécial, qu'il suffirait presque à lui seul pour nous permettre de déter-
miner le sens de ce mot Kns, sens que l'on ne pouvait déduire de façon très sûre des
passages où se rencontre le mot dans le Papyrus Ebers.

Voici les passages du traité médical où il est parlé du Kns :



^ t\ fl-^QQ © PI t\ Vr Ç (XXXIII, 19-20), « [remèdes pour] adoucir
le fondement, adoucir le Kns ». — Des remèdes indiqués, on doit ^s>-V\ „, \\,
—^ 9 (XXXIV, 2), « faire un suppositoire et l'introduire clans l'anus ».

© \\

^__^y> , ) Q /w^AM c-^=^J p^jo^ AMAM MAAW

^ 7t R

r=ù)

(XLVIII, 21),

I <Z^_J>- AA/WNA

a commencement des remèdes pour guérir la lourdeur d'urine qui fait souffrir le Kns ».


dont l'irrégularité fait souffrir le Kns ».

et

; /ww^ 11 Y ^ 19 (L, 1C), (( [remèdes pour] régulariser l'urine

a u AAAAAA AMAM l <dH^> -—-H-

•régularité fait souffrir le Kns ».
4° Pour remédier à la chute de la matrice, on doit préparer une sorte de liniment

1 ^ Jj ( tjv (XCIII, 21), « en oindre le Kns de la femme ».
5° Pour les élancements à la vulve, les remèdes doivent fi v>

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1 ~ (XCV, 16), « être placés sur les aînés et sur le Kns » de la femme.

5*\ 1
III

1. C01I. Par., 44, fol. 71, d'après A. Peyron, Lex. linguœ copticœ, p. 324.

2. Ce mot, par suite d'un lapsus calctmi, a été transcrit ^ dans le Glossaire du Papyrus Hbers.
H. Brugsch et S. Levi, sans vérifier le texte, ont conservé cette transcription erronée dans leurs dictionnaires,
et, chose plus curieuse, E. Lûring, qui a consacré sa thèse de doctorat au Papyrus Ebers, donne, lui aussi,
l'orthographe «vww ^ (loc. cit., p. 65).
 
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