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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 21.1899

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Nr. 1-2
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Daressy, Georges: Listes géographiques de Médinet-Habou
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https://doi.org/10.11588/diglit.12428#0048

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38 LISTES GÉOGRAPHIQUES DE MÉDINET-HABOU

des tribus d'Israël se réunirent à Silo {Jos., xvm, 1), c'est là que se fit l'opération du
partage (Jos., xix, 51); l'arche d'alliance était déposée dans cette ville et gardée par les
Lévites qui y célébraient annuellement la fête de l'Éternel {Juges, xxi, 19). Silo était
donc la capitale religieuse des Israélites à l'époque de la conquête et au temps des Juges,
c'est-à-dire pendant la période contemporaine de la fin de la XIXe dynastie et de
la XXe ; les Lévites devaient y être plus nombreux qu'en aucun autre lieu, rien d'éton-
nant donc à ce que, sous Ramsès III, Silo ait été désignée sous le nom de « Ville des
Attachés à El ».

112. Jj ^ ( Bur transcrit l'hébreu nia qui désigne à la fois un puits et un tom-
beau. Est-ce une allusion aux nombreuses tombes qui existent au nord d'El-Louban,
l'antique Lebona?

113. zi"^^_q^^^. Kemék ne correspond à aucune forme sémitique, en sorte que

l'on peut soupçonner une erreur dans la dernière syllabe : la lecture Kemên nous per-
mettrait d'identifier cette ville avec Kh. Kemounieh, au nord d'El-Louban.

114. -^^J ^ | Kubulê. Les noms se terminant par v sont assez rares pour
qu'on puisse douter de l'entière exactitude du mot. La forme ancienne nous échappe
donc, mais je crois qu'on peut voir ici la bourgade de Koubelan, non loin de Kemou-
nieh, sur la route antique de Sichem à Silo.

115. ( ( ^"^^ Yeh. Il est peu probable qu'un nom aussi court, sans consonnes
fortes, se sont transmis intact. On peut y reconnaître Kh. Heiyeh sur la route de Sichem
à Akrabeh, non loin de Beit-Foureik.

116. <^^> ^ Tur, Tul. La transcription hébraïque serait -fin bos. C'est encore le
nom d'une montagne au sud de Sichem, le Djebel et-Tor, sur les flancs et au sommet
de laquelle se remarquent quelques ruines.

A-VWVN /VWvVv ^ Çç)

117. £qJ p_ Sennur. La liste fait un saut assez brusque, et des environs
de Sichem nous arrivons à 18 kilomètres plus au nord, à Sanour qui a gardé sans
modification son antique appellation.

118. crs^^ Mendier est le Kh. el-Mountar, au sud d'Oumm el-
_o i i i I

Fahm, sur la montagne et dans une position telle que le nom d'« Observatoire » lui
avait été appliqué.

119. | J ""^^ J Zebibi se rattache à la racine Mï susurravit, soi musca.
C'est maintenant Ezbouba, village de 250 habitants sur une colline au nord de Taânak,
dominant la plaine de Mageddo.

120. ( $h ' ~\\ Amneh marque un retour en arrière : j'y reconnais en effet El-

I ÇZ..IÏ /WWV\ U

Yamoun, qui se trouve au sud de Taânak.

121. i^j^^^^ Zor a un nom identique à celui de Tyr, mît. Malgré l'éloigne-
ment de la ville précédente, j'y verrais plus volontiers Sir, à l'est de Sanour, que Sileh,
entre El-Yamoun et Taânak.

Ce nom est le dernier de la liste se rapportant à la Palestine. On remarquera que
dans ce tableau figurent peu de villes importantes ; il semblerait que les Égyptiens aient
exécuté des marches rapides vers des points déterminés, négligeant de s'attarder au
passage ponr prendre les forteresses qui auraient pu. les retenir un certain temps ; aussi
 
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