Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 21.1899

DOI Heft:
Nr. 3-4
DOI Artikel:
Crum, Walter E.: La Nubie dans les textes coptes
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.12428#0240

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
226 LA NUBIE DANS LES TENTÉS COPTES

des Papyrus. On pourrait, au besoin, comparer Métania (B, C) à ^etavota (quoique ce
mot ne paraisse pas comme nom), Markunei (FG 2) à Mapxtavôç, Mailanê (FG 1) à MeX^.
Seiôn (D) est déjà connue comme nom de femme et se retrouve au manuscrit Krall.

Les noms géographiques sont en partie connus par les écrivains classiques ou par
les inscriptions :

KovpTe (B, C, FG 1), ^ ■ ~|@, Corté (Itin. Anton.), Sans doute la ville est
située entre Pselchis et Hiérasykaminos. Le Corté, au delà du Vieux Dongola, répond
peut-être au «o-s-pTe Tepne de la prétendue liste des évêchés transcrite en partie par
Vansleb1.

koAô^ia. (E) est la forme usitée par les deux dialectes coptes pour désigner le pays
des Nobades ou Nouba.

ïii^cop^c (C, FG 2). Ce nom a été signalé d'abord par M. Revillout {Revue êgyp-
tologique, t. IV, p. 20) d'après une inscription du Corpus. M. Amélineau, toutefois,
a trouvé bon d'en nier l'existence {La Géographie, p. 295), sans hasarder une autre
interprétation du texte, mais Pachôras s'est retrouvé récemment sur une stèle publiée
par M. Sayce (Rec. de Trau., t. XX, p. 111), où Lampropolis semble être un nom
de la même ville2. Son identification avec Begrâsh en face cle Derr est évidente.
Abou-Sâlih et Makrizi la nomment J^/r3. Les manuscrits correspondant à la liste de
Vansleb écrivent ^Ty. en y ajoutant l'équation ^j, localité de la même province,
suivant Makrizi, qui écrit

neiAô.k ou nKd.cTpon jmneiAd,k (B), ce qui correspond exactement au <j£A> des
auteurs arabes.

WAjulic (FG 2), ©. On est porté à retrouver cette ville dans le d'Abou-

Sàlih5. Vansleb donne Termus comme évêché de la province de « Maracu », quoique
les manuscrits des listes pareilles y portent o-trentô^o-s-p (var. ottô,hô,totsp), ^jjr, CG clu^
pourrait faire penser plutôt à Dendour6.

Outre ces noms, on en rencontre d'autres jusqu'ici inconnus, je crois, dans les
textes coptes :

n^e-oone (B et très probablement C dans la même phrase). A la phrase qui nous
donne cette forme étrange, comparez celle cle l'inscription cle Silko, où celui-ci se
nomme « roi des Nobades et de tous les Éthiopiens », ô'Xwv xtôv ç\Qi6kw. Il est à

1. Histoire, p. 29. Il n'en donne que les noms arabes. Les mots à la p. 17 semblent indiquer que le manuscrit
dont il s'est servi n'est pas h Paris. Des listes semblables se lisent pourtant Ms. copte, anc. fonds 53, f° 172.6,
de même Ms. Brit. Mus., or. 1325, p. cri,etMss. de Lord Cr'awford, 53 et 54, — tous datés du commencement de i
ce siècle et tous copiés sans doute sur un même original, puisqu'ils se ressemblent jusque dans les derniers
détails. Les noms reproduits par Vansleb ne font .qu'une partie du tout. Beaucoup sont d'une identification
difficile due au peu d'intelligence qu'on a mis à copier la liste primitive. Que ce soit un catalogue d'évêchés
comnre celui qui le précède, ce n'est pas certain : du moins cela n'est pas dit formellement. Voici le com-
mencement : Icie itip*wtt ivre rti^oop^ nigtomiTHc itp&.it ruiovnoÀic ^WAxeTHc s.À&^Tid.c ^oop*.c
tô.Ajulô.ti*.c e^icmiô.; puis en rouge : iti^oop*. ivre m^imoimiectooim nioirpGûOY JU.JULô.iitOT^-.

2. Voyez le Report for 1897-1898, de YEgypt Exploration Fund, p. 69.

3. Abou-Sâlih, éd. Evetts, f° 94 a; Makrizi, éd. Boulaq, I, p. 90. Le Ms. add. 7317 du Brit. Mus., f° 150 b,
laisse le mot sans points.

4. Cf. QuATREMÈRiî, Mémoires, t. II, p. 8.

5. F» 99 b.

6. Le guide Murray, 9e éd., p. 953, parle d'Epimacbus, évêque de Talmis. Est-ce d'après l'inscription si
fruste de Gau, pl. II, n° 3?
 
Annotationen