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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 23.1901

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Nr. 1-2
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Scheil, Jean-Vincent: Notes d'épigraphie et d'archéologie assyriennes, [13]
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https://doi.org/10.11588/diglit.12426#0028

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22

NOTES D'ÉPIGRAPHIE ET D'ARCHÉOLOGIE ASSYRIENNES

ne s'adapterait pas bien. La coupure izi NAM (= èimtu) ana nisi isimu ne paraît pas
non plus plausible.

6. Ebiatim: existe au singulier sous la forme ebitum, II R., 43, 14, a, avec la
synonymie subtu nihtum, « lieu de repos ».

7. Lim-me-tim pourrait se lire si-pi-tim, « lieu de jugement, jugement (?) », et
donnerait à la phrase un sens aussi plausible qu'avec Ummetim, Umetim.

Qasrat, perm. fém.., 3e sing., doit se rapporter à nisi qui est du féminin.

Notre traduction suppose un enjambement de 6 sur 7. Pour l'éviter, il faudrait
rapporter iskunu à kalu nisi, et, alors, ce collectif se trouverait d'abord employé avec
la 3e personne masculine du pluriel au parfait, et ensuite avec qasrat à la 3e personne
féminine du per.raan.sif, ce qui me paraît plus inconvenant.

7. Kubsum et meanu (voir mênu dans les Dictionnaires) sont deux coiffures,
comme hattu et asniam, (voir, pour ce dernier, Meissn., WB., p. 13), deux bâtons de
commandement. Le signe as dans asniam est pareil au deuxième de qasrat, et peut
être lu az, uk, gir, selon le contexte; les petits signes ^ diacritiques manquent,
comme il arrive souvent dans ces anciens textes babyloniens. Dans notre cas, ukniam,
avec le sens d'« albâtre », de « lapis », ne peut convenir. Il nous faut un substantif, à
cause clu passage parallèle, ligne 11, où un premier sceptre est groupé avec une première
coiffure et un deuxième sceptre avec une deuxième coiffure : hattum rneanum, kubsum
u sibirru. Sibirru est précisément un bâton, et remplace asniam de la ligne 8.

8. Le sens de saprat, sabrât me paraît ressortir du contexte, indépendamment de
la documentation de sabâru qu'on peut lire dans les Dictionnaires. Il s'agit, en effet,
d'insignes dont personne n'a usé, que personne n'a saisis, revêtus, puisqu'il est dit,
ligne 6 : sarram la iskunu, « ils n'établirent pas de roi ».

9. Istinis peut s'entendre de la « société », qui demande un roi, ou des a trônes »,
dont pas un seul n'existait. Parakku se dit du temple, du sanctuaire, du trône, et
même, par métaphore, du roi. Mais, après qasrat et saprat, banû ne peut avoir ici que
le sens de construire, au matériel, et parakku, celui de « palais royal », « trône ».

10. Les « Sept », sibi, sont les Igigi. Quatre épithètes résonnantes dépeignent ces
ennemis des hommes et ces maîtres des cieux. Puddulu se trouve déjà implicitement
dans les Dictionnaires sous badâlu analogue de edu, edlu (Del., HWB., 167). Dapnu
est connu comme synonyme de qarradu (Del., IIWB., 596).

12. Kudmis (rel. qudmis) anim rappelle, comme locution, labaris umê, «.au
vieillissement des temps », kakkabis samâmi, « comme les étoiles du ciel », ahratas
umê, « au déclin des jours ». La racine katcimu donnerait le sens de « en cachette cela
(anim) dans le ciel ils mirent ». Les coupures inasama isaknu sont possibles théorique-
ment parlant. Pourtant, le contexte semble réclamer autre chose que ces verbes au
temps présent du kal ou au nifal. Samai serait pour samami, samawi.

14. Likdam, perm. de lakâdu, un des nombreux synonymes de alâku (voir Del.,
HWB., p. 69), avec ba'u, a chercher », liku (resp. liqû), a prendre ».
 
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