LES FONCTIONNAIRES DU RÈGNE DE KHOUNATON
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du temple d'Aton (Mariette, Mon, cliu., p. 562) et ( { ^^"^^ j. n {{
(de Rougé, Iriser., LIV; Liebl., Noms, 622)'.
La ville était administrée par un haut fonctionnaire, le mr nut za {Rec. de Trcw.,
t. XV, p. 38) qui avait rang, le prince héréditaire, etc. {ibid.), et par un « préfet de
Khoutaton » [hâ n Khutaton, ibid.). Il y avait un « intendant des travaux {mr katu) de
Khoutaton » {Rec. de Trao., t. XV, p. 45). Là aussi, probablement, le h 8 ^ et
1' Il dont j'ai signalé plus haut les intendants.
Enfin, je citerai un « intendant de la demeure de Râ à Héliopolis » {Rec. de Trao.,
t. XV, p. 41).
Ces séries ne donnent pas la hiérarchie complète de chacune des administrations
auxquelles ces fonctionnaires appartiennent; mais elles offrent assez de renseignements
pour qu'on puisse conclure que l'administration de l'Egypte ne subit aucun bouleverse-
ment. Il n'y eut qu'une ville de plus en Égypte, dont l'administration civile et religieuse
fut modelée sur celle de toutes les grandes villes.
Ce point une fois acquis, voyons s'il est possible de savoir comment fut accueillie
la politique du roi et la création de la nouvelle capitale.
Voici que Nofer-hât2, dont le tombeau est à Haggi-Qanclil (n° 7), demande « une
1. Pour les époques postérieures, je n'ai plus noté qu'un |
dio., 107 c).
2. Dans son tombeau (Rec. de Trac, t. XV, p. 37), on ne lit plus que
Mais je pense qu'on peut l'identifier avec un I cl'une stèle de Leyde (Liebl., Noms, 585), parce que
(J | s | ^yj (Mariette, Mon.
^ i
celui-ci est <Jk> ( <JiL> » 1 1 f ! (, et que son fils est | / I \\ - On pourrait ainsi
^----'I ï AAAAAA 1 A/VW\A 1-4-1 - fl
établir leur généalogie de la manière suivante :
Uab n Amen
et yer-heb aux funérailles d'Aménophis II.
I
n
un
\\ sous Toutmès IV.
_0
sous Aménophis III.
Mêmes titres, probablement.
Houî a pour frère un I qui pourrait aussi bien être le # ^ A5\ t
s-a
, erpd hâ,
sâhùtï (?), mr nut, sa, dont le tombeau est aussi à Haggi-Qandil [Rec. de Trao., t. XV, p. 38). Il aurait changé
1-a
la finale de son nom, comme le fit la princesse
Amon et fut reine sous le nom de
f
i MMM ^/v^ ^
n fi r1^
qui épousa le roi Tout-ânkh-
O
Ce serait un autre exemple d'une famille abandonnant
le culte d'Ammon pour s'attacher au régime inauguré par Khounaton (voir plus loin, ce qui est dit de la famille
de Khâa).
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du temple d'Aton (Mariette, Mon, cliu., p. 562) et ( { ^^"^^ j. n {{
(de Rougé, Iriser., LIV; Liebl., Noms, 622)'.
La ville était administrée par un haut fonctionnaire, le mr nut za {Rec. de Trcw.,
t. XV, p. 38) qui avait rang, le prince héréditaire, etc. {ibid.), et par un « préfet de
Khoutaton » [hâ n Khutaton, ibid.). Il y avait un « intendant des travaux {mr katu) de
Khoutaton » {Rec. de Trao., t. XV, p. 45). Là aussi, probablement, le h 8 ^ et
1' Il dont j'ai signalé plus haut les intendants.
Enfin, je citerai un « intendant de la demeure de Râ à Héliopolis » {Rec. de Trao.,
t. XV, p. 41).
Ces séries ne donnent pas la hiérarchie complète de chacune des administrations
auxquelles ces fonctionnaires appartiennent; mais elles offrent assez de renseignements
pour qu'on puisse conclure que l'administration de l'Egypte ne subit aucun bouleverse-
ment. Il n'y eut qu'une ville de plus en Égypte, dont l'administration civile et religieuse
fut modelée sur celle de toutes les grandes villes.
Ce point une fois acquis, voyons s'il est possible de savoir comment fut accueillie
la politique du roi et la création de la nouvelle capitale.
Voici que Nofer-hât2, dont le tombeau est à Haggi-Qanclil (n° 7), demande « une
1. Pour les époques postérieures, je n'ai plus noté qu'un |
dio., 107 c).
2. Dans son tombeau (Rec. de Trac, t. XV, p. 37), on ne lit plus que
Mais je pense qu'on peut l'identifier avec un I cl'une stèle de Leyde (Liebl., Noms, 585), parce que
(J | s | ^yj (Mariette, Mon.
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celui-ci est <Jk> ( <JiL> » 1 1 f ! (, et que son fils est | / I \\ - On pourrait ainsi
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établir leur généalogie de la manière suivante :
Uab n Amen
et yer-heb aux funérailles d'Aménophis II.
I
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\\ sous Toutmès IV.
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sous Aménophis III.
Mêmes titres, probablement.
Houî a pour frère un I qui pourrait aussi bien être le # ^ A5\ t
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sâhùtï (?), mr nut, sa, dont le tombeau est aussi à Haggi-Qandil [Rec. de Trao., t. XV, p. 38). Il aurait changé
1-a
la finale de son nom, comme le fit la princesse
Amon et fut reine sous le nom de
f
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qui épousa le roi Tout-ânkh-
O
Ce serait un autre exemple d'une famille abandonnant
le culte d'Ammon pour s'attacher au régime inauguré par Khounaton (voir plus loin, ce qui est dit de la famille
de Khâa).