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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 23.1901

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Nr. 3-4
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Maspero, Gaston: À travers la vocalisation égyptienne, [8]
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https://doi.org/10.11588/diglit.12426#0179

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Où la forme absolue du copte donne en vocalisation <m, ei et Te ou l'i qui résultent de
la diphtongaison do * -|-1 et dee + i, les hiéroglyphes écrivent un ^x^seul ou suivi d'un (( ,
au moins à partir de l'époque des Ramessides : la présence de ces deux signes dans l'or-
thographe nous permet-elle de préjuger une prononciation ai-ei, identique à celle du
copte? Je n'entends pas décider à ce propos si ^|\^ et ( ( pris en soi sont des voyelles
ou des consonnes; la question serait oiseuse dans l'espèce. Pour résoudre les problèmes
de la vocalisation égyptienne, tels que nous pouvons les poser en ce moment, il suffit,
jusqu'à nouvel ordre, de constater si, auxplaces où nous voyons ces signes, les Égyptiens
des époques plus récentes émettaient, en parlant, un a et un i. Ne considérant que
il est évident qu'au moment où la langue commença à être transcrite en lettres grecques,
les gens qui étaient capables de déchiffrer les vieux textes prononçaient ïiôâ'-neï et

cjô/i-qeV-qi où ils apercevaient les groupes et ^ U ce qui met un son ^-e contre
un signe Si nous remontons à travers les siècles et que nous examinions les trans-

criptions cunéiformes des noms propres égyptiens ou cananéens dont nous possédons la
forme hiéroglyphique, nous constatons de môme que les Sémites écrivaient Maia1,
Gazri, Zidouna, Khazatou, ce que les Égyptiens écrivaient Jlvi (j (j ^ et '

' ^ m \\1 l ^' \T1 \ 1k ^' Smikûl^' mettant un sylla-
bique en a ou la voyelle a où les hiéroglyphes donnent Nous autorisant de ces
exemples, nous pourrons, sans trop risquer de nous tromper, admettre que, dans les
cas où le copte présente un d.-e contre un hiéroglyphique, cet répondait au son
a-e, puis au son a, c'est-à-dire qu'une orthographe \ d'où dérive qd/r-qeï, re-

présentait une prononciation ramesside et saite faî-feî3. Je reprends donc la liste déjà
donnée plus haut, et j'y rétablis tous les intermédiaires entre la prononciation qui nous
a été conservée clans le copte et celle que la présence de nous permet dès à présent
de proposer pour les groupes hiéroglyphiques :

qô.i M. qei, qi T. % *FÀ + .

ottci M. [*OUAÎ i-o-s-e T. X ) <è\ *oua +

M. [*HAÎ]-ge T. lti^^a *ha+ . . .

[*sAÎ]-cei T. « T. M. p *sa +. ..

[*khaî-shaî, sheî]-iyi T. M. *KHA + • •

X

[*zaî, •x^i-, s^ï-, *zeî] &\ M. -si T. li\ x *za

1. Winckler, Die Thontafeln con Tell el-Amarna, n° 218, 1. 24, p. 340-341, n° 239, 1. 33, p. 354-355, n° 259,
1. 26, 29, p. 366-367.

2. Lieblein, Dictionnaire des Noms propres, t. II, n05 2105, 2224. Beaucoup des noms en ( ( , ( ajoutent,
à cette époque, un V\ final dont ]'origine est obscure, et que la transcription cunéiforme nous prouve s'être

prononce a :

>, etc. C'est, je crois, ce même a qui se retrouve dans les noms

en _ Q final, Ximmouriya, Napkhourouriya, etc.

o. J'aurai à reprendre plus tard la question de a-e : pour le moment, j'admets, comme démontré que,
presque partout dans les mots que j'étudie, Te est secondaire par rapport à l'a.
 
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