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Revue égyptologique — 6.1891

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Revillout, Eugène: Les bilingues selon Brugsch, [1]
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https://doi.org/10.11588/diglit.11061#0070

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60

Eugène Revillout.

de Berlin) ou tai {Corpus, t. II, pl. 2, 1. 21, ibid., pl. 3, Bev., 1. 17), quand enfin cette va-
leur tai nous est expressément indiquée, pour le mot en question, par le papyrus bilingue
de Leide? (X, 20) portant :

TAI THI

«Ouvre l'abîme, ouvre toujours»1 (à tout instant).

N'en faut-il pas aussi, de l'outrecuidance, pour s'obstiner, dans ses divagations sur le
poëme (vers 25 et passim), à lire ak, comme dans ses plus anciens ouvrages, le verbe <.&-
ou quand le papyrus bilingue de Leide (VII, 10) lit ce signe i dans la formule

magique f°£_^//7~""transcrit NBPOXPIA, quand les autres bilingues prouvent avec
certitude la lecture i, ainsi que Brugsch l'avait reconnu lui-même dans son lexique de Bhind,
n° 59 et 60, et que ak s'écrit, d'après les mêmes bilingues, en démotique, d'une façon toute
différente?

N'en faut-il pas aussi, de l'outrecuidance, pour s'obstiner encore à lire as ou mm, etc.
etc. le mot yAl£_ «maison», quand dans le papyrus bilingue de Londres, depuis longtemps
cité par moi, ce mot est toujours transcrit Hl (comme en copte). Ex. f/Ali-/ ll-^-JU V
m3TEVHI (1er col.) f/Ali_3c33j/p nA3AMHI (ibid.), et quand on en trouve des lec-
tures similaires dans le bilingue de Berlin publié par Brugsch. Ex. ,\^0 v_5— //\|'Z-V

niNnuop, /) /A|i_u nEiovc, etc.

N'en faut-il pas aussi, de l'outrecuidance, pour lire nyat le signe \\ \ ou /5<^j trans-
crit geT dans le bilingue de Londres (2e col., 1. 4) déjà cité par moi, ce qui est entièrement
d'accord avec la valeur h, vulgaire et bien connue du signe ^ ?

N'en faut-il pas aussi, de l'outrecuidance, pour s'obstiner à lire encore, comme autrefois
dans le dictionnaire (p. 1235), sek le signe 2, quand ce signe est transcrit AN par le pa-
pyrus bilingue de Leide (XVIII, 35), dans la traduction démotique du nom grec de I03ANNHC
écrit Ç\K-\ 2 vv^.2 (io-an-nai) et transcrit en caractères grecs I0JANE,3 et quand j'ai démon-
tré depuis longtemps que ce signe était le déterminatif du mot _. an (se

trouvant dans l'acte démotique d'Artaxercès et dans plusieurs actes de Darius Ier) détermi-
natif qui avait pris successivement les formes y?y> et 2 •

N'en faut-il pas aussi, de l'outrecuidance, pour nier dans un des passages de ses divagations
sur le poëme, la valeur du signe bok (cty1~), quand ce signe est transcrit BOK dans un

1 Cette assimilation précise que Brugsch découvrira de lui-même à la première occasion, nous montre
1° que tai IfJ^^ venait alors de l'étoile dont on le rapproche; 2° qu'il est dérivé adverbialement de th
hora, tempus (hiér. q"^\^Q ta ou at c^^oj, variante démotique (décret de Canope, ChresL, p. 156 et

129, Poëme, p. 237), \/2—P {Poëme, p. 149), Q (l. c.) etc.; tai n pJwou signifie donc «à tout mo-

ment du jour».

AA/WNA ^^jjfj J •

3 II est vrai que dans ses divagations sur le poëme il fait mieux encore et, à propos du vers 40, il
le transcrit as (!!!???). Ajoutons qu'il ne traduit pas ce mot (copte oit) dont la traduction «aussi, encore»
se trouve sans cesse dans les trilingues de Eosette (Chrest., p. 16, 20, 32, 55) et de Canope (ibid., p. 154,
157 et passim).

4 C'est le hiératique y\ *7 .
 
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