D’ORVIETO
DOME
façade, énoncer des suppositions
j’ai formulées pour les bas-reliefs.
On doit, pour
analogues à celles (
pour
Il y a lieu de croire que cette page d'architecture n’a
pas été exécutée d’un seul jet et même qu’elle a été
abandonnée, terminée, reprise, refaite à des époques
successives, par des artistes différents, de sorte que le
dessin primitif, fût-il d’Arnolfo di Lapo, peut avoir subi
des variantes. La distance chronologique entre la partie
antérieure et le reste de l’édifice est visible de prime
abord. La masse extérieure de l’église, ainsi que les
parois et les colonnes de l’intérieur, est toute revêtue
de pierre blanche et noire et conserve encore un aspect
ancien et certains caractères gothiques qu’on retrouve,
par exemple, à l’église de San Domenico, construite dans
la première moitié du xme siècle, tandis que la fraîcheur
relative des marbres de la façade, son style général, lui
assignent une époque plus récente. En outre, au point
de jonction, on voit parfaitement que la façade y a été
adaptée plus tard, comme une œuvre postiche, tant et
si bien que la ligne de rencontre est enchâssée, en
plusieurs endroits, dans des pilastres qui ont été évi-
i. Voir l’Art, 14e année, tome Ier, pages 133 et 161, et tome II, page 81.
sa xrrsj
^ATicS À
1 6
Tome XLIX.
DOME
façade, énoncer des suppositions
j’ai formulées pour les bas-reliefs.
On doit, pour
analogues à celles (
pour
Il y a lieu de croire que cette page d'architecture n’a
pas été exécutée d’un seul jet et même qu’elle a été
abandonnée, terminée, reprise, refaite à des époques
successives, par des artistes différents, de sorte que le
dessin primitif, fût-il d’Arnolfo di Lapo, peut avoir subi
des variantes. La distance chronologique entre la partie
antérieure et le reste de l’édifice est visible de prime
abord. La masse extérieure de l’église, ainsi que les
parois et les colonnes de l’intérieur, est toute revêtue
de pierre blanche et noire et conserve encore un aspect
ancien et certains caractères gothiques qu’on retrouve,
par exemple, à l’église de San Domenico, construite dans
la première moitié du xme siècle, tandis que la fraîcheur
relative des marbres de la façade, son style général, lui
assignent une époque plus récente. En outre, au point
de jonction, on voit parfaitement que la façade y a été
adaptée plus tard, comme une œuvre postiche, tant et
si bien que la ligne de rencontre est enchâssée, en
plusieurs endroits, dans des pilastres qui ont été évi-
i. Voir l’Art, 14e année, tome Ier, pages 133 et 161, et tome II, page 81.
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^ATicS À
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Tome XLIX.