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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 16.1890 (Teil 2)

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Méreu, Honoré: Le dôme d'Orvieto, V-IX
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https://doi.org/10.11588/diglit.25870#0130

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LE DOME D’ORVIETO.

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Giuliano ne partit que plus tard pour Florence, sa patrie, qu'il servit pendant quelque temps
comme ingénieur militaire dans la guerre contre les Pisans. Il alla une derniere fois à Rome avec
Jean de Médicis, élu pape sous le nom de Léon X. Le rêve de sa vie pouvait être finalement
réalisé, car le nouveau pontife, Bramante étant mort, voulait le nommer surintendant général
des travaux de Saint-Pierre. Mais le mal le minait sourdement ; depuis longtemps, la maladie de
la pierre le tourmentait. La surintendance des travaux fut donnée à Raphaël, et San Gallo

Chaire en bois sculpté,

exécutée, en 1636, par E. Urbani et Giovanni Sanesi, sur les dessins d lppolito Scalza, élève de Michel-Ange.

Dessin de Charles E. Wilson.

retourna pour la dernière fois dans sa patrie, où il mourut en 1517T âgé de soixante-quatorze
ans. Giuliano avait eu aussi un frère, nommé Antonio, qui collabora souvent avec lui et qui était
également un architecte de mérite. Il mourut en i53q, et il fut enterré à Santa Maria Novella,
à côté de son frère. L’autre Antonio da San Gallo, l’ami de Raffaele da Montelupo, était le
neveu de Giuliano. C’était le fils d’un tonnelier de Mu^ello, nommé Bartolomeo Picconi. Au sein
de cette famille, on avait donc vu se former rapidement une dynastie d’artistes, comme celle
des Carrache, à Bologne, vers la même époque. Dans l’espoir d’utiliser l’influence de son oncle,
 
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