L' art: revue hebdomadaire illustrée (16.1890 (Teil 2))

SALON DE 1890.

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n’ait pas consenti à prouver que c'est à tort qu'on le croit exclusivement confiné dans le genre
où il n’en est plus à compter ses succès; il lui eût suffi, pour mettre fin à cette légende, d’exposer

Les Sources de Schavaes.

Dessin de Mmo Marie Collart, d’après son tableau de l’Exposition Universelle de 1889.

une des toiles que lui ont inspirées ses séjours en Orient dont sa plume nous a donné de si
attachants récits. Si j’avais eu voix au chapitre, mon choix eût été prompt; j’aurais réclamé
l’envoi au Champ de Mars d’une caravane voyageant à dos d’élé-
phants, caravane dont l’artiste faisait partie et qu’il a rendue de
la manière la plus pittoresque, la plus animée, et avec une ampleur
de touche et une magie d’enveloppe du plus
heureux effet.

J’aurais d’autres noms à citer tels que
ceux de M. François Stroobant, de M. Ro-
bert Mois, de M. Théodore Verstraete, de
M. Félix Ter Linden, etc.; mais il faut
savoir se borner.

On regrettait, et ce regret était géné-
ral parmi les connaisseurs et les artistes,

Plage de Saint-Hélier (île de Jersey).

Dessin de Müo Euphrosine Beernaert, d’après son tableau de l’Exposition Universelle de 1889.

l’absence de M. Joseph Stevens, le peintre le plus peintre de toute 1 École, celui que maîtie
Johannes Fyt tient à coup sûr pour son plus spirituel, pour son plus brillant héritier.