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265
les magnifiques conquêtes de Dupleix, de ceux qui res-
tèrent sourds aux héroïques exploits de Montcalm.
Paul Leroi.
DLX1I
M. JouausU, un maître en impressions exquises qui
font les délices des bibliophiles, termine l’année en nous
donnant le troisième volume de son adorable édition du
Théâtre d’Alfred de Musset et en dotant sa Petite Biblio-
thèque artistique des Mémoires de Madame de Staal-
Delaunay, mémoires célèbres par les élégances du style,
l’esprit le plus délicat, la sincérité de l’accent et la plus
attractive variété dans le récit.
Était-il vraiment utile de faire présenter aux nombreux
fidèles de la Petite Bibliothèque artistique ces mémoires
Des gamins, vêtus a la façon de nos clowns, faisaient des tours d’acrobatie.
(Gravure extraite de : les Aventures de Sidi-Froussard.)
exquis, par Mme Double dont les titres littéraires se résu-
ment en divers articles de futilités mondaines qui, en
dépit du pseudonyme qui les signe, n’étincellent guère ?
Il eût fallu, pour parler d’une femme qui se survit aussi
intelligemment que Mme de Staal-Delaunay, un talent
réservé, lui aussi, aux applaudissements de la postérité.
Rappeler que le Théâtre d’Alfred de Musset est accom-
pagné d’eaux-fortes de M. Boilvin, c’est dire l’exception-
i. Rue de Lille, 7.
nelle valeur d’art des illustrations de ces beaux volumes
destinés à occuper une place d’élite parmi les livres choi-
sis dont se compose la Bibliothèque Artistique moderne
de M. Jouaust.
Les Mémoires de Madame de Staal-Delaunay n’ont
pas une moins heureuse fortune et je ne serais pas surpris
que M. Adolphe Lalauze — il avait plus d’une revanche à
prendre — ait été aiguillonné par les constants succès de
M. Boilvin. Ce qu'il y a de certain, c’est que la suite des
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les magnifiques conquêtes de Dupleix, de ceux qui res-
tèrent sourds aux héroïques exploits de Montcalm.
Paul Leroi.
DLX1I
M. JouausU, un maître en impressions exquises qui
font les délices des bibliophiles, termine l’année en nous
donnant le troisième volume de son adorable édition du
Théâtre d’Alfred de Musset et en dotant sa Petite Biblio-
thèque artistique des Mémoires de Madame de Staal-
Delaunay, mémoires célèbres par les élégances du style,
l’esprit le plus délicat, la sincérité de l’accent et la plus
attractive variété dans le récit.
Était-il vraiment utile de faire présenter aux nombreux
fidèles de la Petite Bibliothèque artistique ces mémoires
Des gamins, vêtus a la façon de nos clowns, faisaient des tours d’acrobatie.
(Gravure extraite de : les Aventures de Sidi-Froussard.)
exquis, par Mme Double dont les titres littéraires se résu-
ment en divers articles de futilités mondaines qui, en
dépit du pseudonyme qui les signe, n’étincellent guère ?
Il eût fallu, pour parler d’une femme qui se survit aussi
intelligemment que Mme de Staal-Delaunay, un talent
réservé, lui aussi, aux applaudissements de la postérité.
Rappeler que le Théâtre d’Alfred de Musset est accom-
pagné d’eaux-fortes de M. Boilvin, c’est dire l’exception-
i. Rue de Lille, 7.
nelle valeur d’art des illustrations de ces beaux volumes
destinés à occuper une place d’élite parmi les livres choi-
sis dont se compose la Bibliothèque Artistique moderne
de M. Jouaust.
Les Mémoires de Madame de Staal-Delaunay n’ont
pas une moins heureuse fortune et je ne serais pas surpris
que M. Adolphe Lalauze — il avait plus d’une revanche à
prendre — ait été aiguillonné par les constants succès de
M. Boilvin. Ce qu'il y a de certain, c’est que la suite des