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Petit-Delchet, Max: L' illustration décorative du "Mythe de Psyché" à l'époque de Raphaël
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préférence le côté séduisant de l’épisode des Amours de
Gupidon qui se prêtait à merveille au goût voluptueux de
cette époque raffinée et sensuelle.
Il serait donc difficile, pour ne pas dire impossible, de
rapprocher les unes des autres des représentations figu-
rées du Mythe de Psyché dans les temps anciens et
modernes; nous nous contenterons ici d’essayer la con-
frontation de quelques illustrations décoratives du début
du xvie siècle, dont les analogies nous ont paru frappantes,
et de tirer quelques conclusions de ces ressemblances au
point de vue de leurs attributions à deux artistes, dont
l’un fut le maître de l’autre, Bernard Van Orley et Michel
Goxcie (Van Coxcyen).
I. Les neuf fresques du château Saint-Ange à Rome.
(Vers i53o.)
On attribue généralement ces neuf fresques à un des
meilleurs élèves de Raphaël, Pietro Buonaccorsi, dit
Perino del Vaga; nous pensons qu’on peut plus vraisem-
blablement les donner à Michel Coxcie, dit le « Raphaël
flamand ».
Notre opinion se fonde, à défaut de texte précis, sur la
présence de ce peintre à Rome à cette époque et sur le
rapprochement très exact qu’on peut faire, d’une part de
ces peintures du château Saint-Ange avec la suite des
gravures de i532 et, de l’autre, avec les verrières de Chan-
tilly, qui ont été faites toutes deux sur des compositions
de ce peintre, très estimé de son temps.
Les sujets de ces fresques de Rome sont traités dans
un style raphaëlesque très marqué, mais assez simple, et
avec de jolies attitudes.
Les personnages principaux sont disposés de la même
façon dans les scènes analogues de ces trois séries déco-
ratives ; il est facile de s’en rendre compte en juxtaposant
par exemple, pour l’épisode de la Vieille servante racon-
tant à la jeune captive l’histoire de Psyché, la fresque de
Rome, la planche I des gravures de i532 et la verrière de
Chantilly correspondant à une des tapisseries du château
préférence le côté séduisant de l’épisode des Amours de
Gupidon qui se prêtait à merveille au goût voluptueux de
cette époque raffinée et sensuelle.
Il serait donc difficile, pour ne pas dire impossible, de
rapprocher les unes des autres des représentations figu-
rées du Mythe de Psyché dans les temps anciens et
modernes; nous nous contenterons ici d’essayer la con-
frontation de quelques illustrations décoratives du début
du xvie siècle, dont les analogies nous ont paru frappantes,
et de tirer quelques conclusions de ces ressemblances au
point de vue de leurs attributions à deux artistes, dont
l’un fut le maître de l’autre, Bernard Van Orley et Michel
Goxcie (Van Coxcyen).
I. Les neuf fresques du château Saint-Ange à Rome.
(Vers i53o.)
On attribue généralement ces neuf fresques à un des
meilleurs élèves de Raphaël, Pietro Buonaccorsi, dit
Perino del Vaga; nous pensons qu’on peut plus vraisem-
blablement les donner à Michel Coxcie, dit le « Raphaël
flamand ».
Notre opinion se fonde, à défaut de texte précis, sur la
présence de ce peintre à Rome à cette époque et sur le
rapprochement très exact qu’on peut faire, d’une part de
ces peintures du château Saint-Ange avec la suite des
gravures de i532 et, de l’autre, avec les verrières de Chan-
tilly, qui ont été faites toutes deux sur des compositions
de ce peintre, très estimé de son temps.
Les sujets de ces fresques de Rome sont traités dans
un style raphaëlesque très marqué, mais assez simple, et
avec de jolies attitudes.
Les personnages principaux sont disposés de la même
façon dans les scènes analogues de ces trois séries déco-
ratives ; il est facile de s’en rendre compte en juxtaposant
par exemple, pour l’épisode de la Vieille servante racon-
tant à la jeune captive l’histoire de Psyché, la fresque de
Rome, la planche I des gravures de i532 et la verrière de
Chantilly correspondant à une des tapisseries du château