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Leprieur, Paul; Merlant, Francis: Documents biographiques inédits sur le peintre François Octavien
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.17395#0079
63 —
a.
8-9. François Octavien, Peintre,vingt sols. L. 1.
Payé le 16 juillet
1731.
a. Déguerpi, garçon.
8-9. Jean Trellant, Peintre, vingt sols . L. 1.
(Registre de capitation de la ville de Nantes, année 1731,
p. 85. — Archives municipales, mairie de Nantes.)
Suivant l’ordre d’inscription des rôles, François Octa-
vien devait résider vers le milieu de la rue Saint-Léonard
et assez près de l’église, dans un des immeubles disparus
qui étaient adossés au jardin de la Communauté (Hôtel-
de-Ville actuel). Il est plus que probable qu’il habitait
dans la même maison que le porteur d’eau Thomas Lour-
mand et les peintres Jean Thebaud et Jean Trellant, tota-
lement inconnus d’ailleurs.
La somme de vingt sols, à laquelle est taxé Octavien,
ainsi que ses trois voisins, donne droit de supposer que
sa fortune était des plus modestes. La rue Saint-Léonard
était alors une des rues les plus fréquentées de Nantes;
mais elle était loin d’être la plus aristocratique. On y
trouvait des échoppes de marchands, des cabarets, des
hôtelleries. Au n° 17 actuel s’élevait la salle du Jeu de
Paume (détruite en i836), où Molière avait joué la comé-
die en 1648. Enfin de nombreuses gens de petit métier
occupaient dans cette rue des immeubles. On voit figurer,
dans le registre de capitation de 1731, comme gros con-
tribuables de la rue Saint-Léonard : un couvreur payant
18 livres, un corroyeur 8 livres, un marchand 6 livres, un
boulanger 4 livres; un formier, un meunier, un autre cou-
vreur, 3 livres; un maçon, des porteurs de chaises,
2 livres. C’est dans le très nombreux menu fretin, payant
la cote la plus infime de vingt sols ou une livre, que
viennent se ranger, avec une ravaudeuse, des porteurs de
mottes, des tailleurs, des journaliers, des savetiers, le
peintre François Octavien et ses voisins.
Les registres de capitation antérieurs à 172g, qui auraient
pu nous renseigner sur la date de l’arrivée d’Octavien à
Nantes, nous font malheureusement défaut. Ils ne sont
a.
8-9. François Octavien, Peintre,vingt sols. L. 1.
Payé le 16 juillet
1731.
a. Déguerpi, garçon.
8-9. Jean Trellant, Peintre, vingt sols . L. 1.
(Registre de capitation de la ville de Nantes, année 1731,
p. 85. — Archives municipales, mairie de Nantes.)
Suivant l’ordre d’inscription des rôles, François Octa-
vien devait résider vers le milieu de la rue Saint-Léonard
et assez près de l’église, dans un des immeubles disparus
qui étaient adossés au jardin de la Communauté (Hôtel-
de-Ville actuel). Il est plus que probable qu’il habitait
dans la même maison que le porteur d’eau Thomas Lour-
mand et les peintres Jean Thebaud et Jean Trellant, tota-
lement inconnus d’ailleurs.
La somme de vingt sols, à laquelle est taxé Octavien,
ainsi que ses trois voisins, donne droit de supposer que
sa fortune était des plus modestes. La rue Saint-Léonard
était alors une des rues les plus fréquentées de Nantes;
mais elle était loin d’être la plus aristocratique. On y
trouvait des échoppes de marchands, des cabarets, des
hôtelleries. Au n° 17 actuel s’élevait la salle du Jeu de
Paume (détruite en i836), où Molière avait joué la comé-
die en 1648. Enfin de nombreuses gens de petit métier
occupaient dans cette rue des immeubles. On voit figurer,
dans le registre de capitation de 1731, comme gros con-
tribuables de la rue Saint-Léonard : un couvreur payant
18 livres, un corroyeur 8 livres, un marchand 6 livres, un
boulanger 4 livres; un formier, un meunier, un autre cou-
vreur, 3 livres; un maçon, des porteurs de chaises,
2 livres. C’est dans le très nombreux menu fretin, payant
la cote la plus infime de vingt sols ou une livre, que
viennent se ranger, avec une ravaudeuse, des porteurs de
mottes, des tailleurs, des journaliers, des savetiers, le
peintre François Octavien et ses voisins.
Les registres de capitation antérieurs à 172g, qui auraient
pu nous renseigner sur la date de l’arrivée d’Octavien à
Nantes, nous font malheureusement défaut. Ils ne sont