DOI Heft:
Notes et documents
DOI Artikel:Brière, Gaston: Les tapisseries des "Maisons royales" de l'Hôtel-de-Ville de Saint-Germain-en-Laye
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.17395#0305
—- 273 —
de Noailles au Corps municipal, laquelle ayant pour
objet le don et présent par lui fait au profit de la Muni-
cipalité des tentures et effets mobiliers qui se trouvent
dans ledit Hôtel-de-Ville; -—- l’Assemblée, ouï M.le Pro-
cureur de la Commune, a arrêté que MM. Villette, Rauzan,
officiers municipaux, Bazire, Desjardins et Faugeron,
notables (qu’elle a nommés à l’effet ci-après et ce qu’ils
ont accepté), se transporteront dans le jour de demain
vers Monsieur le maréchal de Noailles pour lui faire
des remerciements de sa donation et lui témoigner toute
la reconnaissance due à cet acte de bienfaisance en
faveur de la Commune ; en conséquence, l’Assemblée a en
outre arrêté que ladite lettre sera transcrite au présent
registre ainsi qu’il suit :
« Saint-Germain, 12 décembre 1790.
« M. Guy m’a fait part, Messieurs, du désir que vous
« avez de transporter dans le nouvel hôtel de la Munici-
« palité les tentures de tapisserie et les autres meubles
« que j’ai fait placer pour vous dans l’une des salles de
« l’auditoire.
«Vous ne pouvez pas douter, Messieurs, du plaisir
« que j’éprouve à pouvoir vous donner dans cette cir-
« constance une preuve nouvelle de mon attachement
« pour les intérêts de la ville; vous êtes les maîtres de
« disposer des tentures et des effets dont il s’agit pour
« l’ameublement de l’une des pièces de la maison que
« vous allez occuper, et je vous prie de croire que je
« saisirai avec le même empressement toutes les occa-
« sions de vous convaincre des sentiments avec lesquels
« j’ai l’honneur d’être, Messieurs, votre humble et très
« obéissant serviteur.
« Signé : le maréchal de Noailles.
« Au bas est écrit : MM. les Maires et officiers munici-
« paux de Saint-Germain. »
Les tapisseries qui décoraient la salle de l’Auditoire
furent transférées plus tard à l’hôtel de la Chancellerie,
où la Municipalité s’installa ; elles y restèrent jusqu’en 1844.
Il existait à ce moment six tentures, ainsi que le prouve
un inventaire dressé le i5 mai i8q3. Ce document décrit
de Noailles au Corps municipal, laquelle ayant pour
objet le don et présent par lui fait au profit de la Muni-
cipalité des tentures et effets mobiliers qui se trouvent
dans ledit Hôtel-de-Ville; -—- l’Assemblée, ouï M.le Pro-
cureur de la Commune, a arrêté que MM. Villette, Rauzan,
officiers municipaux, Bazire, Desjardins et Faugeron,
notables (qu’elle a nommés à l’effet ci-après et ce qu’ils
ont accepté), se transporteront dans le jour de demain
vers Monsieur le maréchal de Noailles pour lui faire
des remerciements de sa donation et lui témoigner toute
la reconnaissance due à cet acte de bienfaisance en
faveur de la Commune ; en conséquence, l’Assemblée a en
outre arrêté que ladite lettre sera transcrite au présent
registre ainsi qu’il suit :
« Saint-Germain, 12 décembre 1790.
« M. Guy m’a fait part, Messieurs, du désir que vous
« avez de transporter dans le nouvel hôtel de la Munici-
« palité les tentures de tapisserie et les autres meubles
« que j’ai fait placer pour vous dans l’une des salles de
« l’auditoire.
«Vous ne pouvez pas douter, Messieurs, du plaisir
« que j’éprouve à pouvoir vous donner dans cette cir-
« constance une preuve nouvelle de mon attachement
« pour les intérêts de la ville; vous êtes les maîtres de
« disposer des tentures et des effets dont il s’agit pour
« l’ameublement de l’une des pièces de la maison que
« vous allez occuper, et je vous prie de croire que je
« saisirai avec le même empressement toutes les occa-
« sions de vous convaincre des sentiments avec lesquels
« j’ai l’honneur d’être, Messieurs, votre humble et très
« obéissant serviteur.
« Signé : le maréchal de Noailles.
« Au bas est écrit : MM. les Maires et officiers munici-
« paux de Saint-Germain. »
Les tapisseries qui décoraient la salle de l’Auditoire
furent transférées plus tard à l’hôtel de la Chancellerie,
où la Municipalité s’installa ; elles y restèrent jusqu’en 1844.
Il existait à ce moment six tentures, ainsi que le prouve
un inventaire dressé le i5 mai i8q3. Ce document décrit