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BYZANCE
elle la refusera à Otton le Grand et à Frédéric Bar-
berousse, et la cour byzantine n’a voulu recevoir un
Conrad III de Germanie et un Louis VII de France
que selon les rites surannés d’une étiquette trop
dédaigneuse. On conçoit que cette hauteur orgueil-
leuse ait fait bien des mécontentements et que ces
froissements d’amour-propre n’aient point augmenté
les sympathies pour Byzance.
Convoitises imprudemment excitées, orgueils mala-
droitement blessés, ce furent quelques-uns des incon-
vénients qu’entraînaient les pratiques de la diploma-
tie byzantine : et par là, elle n’a pas été étrangère à
la ruine de l’empire. Mais, auparavant, elle fut long-
temps, par sa souple habileté, une dès forces de la
monarchie.
BYZANCE
elle la refusera à Otton le Grand et à Frédéric Bar-
berousse, et la cour byzantine n’a voulu recevoir un
Conrad III de Germanie et un Louis VII de France
que selon les rites surannés d’une étiquette trop
dédaigneuse. On conçoit que cette hauteur orgueil-
leuse ait fait bien des mécontentements et que ces
froissements d’amour-propre n’aient point augmenté
les sympathies pour Byzance.
Convoitises imprudemment excitées, orgueils mala-
droitement blessés, ce furent quelques-uns des incon-
vénients qu’entraînaient les pratiques de la diploma-
tie byzantine : et par là, elle n’a pas été étrangère à
la ruine de l’empire. Mais, auparavant, elle fut long-
temps, par sa souple habileté, une dès forces de la
monarchie.