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Diehl, Charles
Byzance: grandeur et décadence — Paris, 1920

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https://doi.org/10.11588/diglit.42859#0221
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CHAPITRE VI

La décadence économique.
La décadence de l’agriculture. — La décadence du commerce. —-
La détresse financière de l’empire.
L’empire byzantin était riche et sa prospérité éco-
nomique était grande. Cependant, même aux jours
de sa plus brillante fortune, sa situation financière
avait été souvent instable et difficile. Le poids des
dépenses était lourd. La guerre et la diplomatie, les
rouages compliqués et innombrables de l’administra-
tion publique, le luxe de la cour et des constructions,
les fondations pieuses et hospitalières, toute cette
tradition enfin de magnificence, aussi nécessaire
pour satisfaire le peuple de Constantinople que pour
imposer aux étrangers le prestige de Byzance, coû-
taient extrêmement cher. Et les recettes, déjà insuf-
fisantes souvent pour satisfaire à tant d’exigences,
étaient encore diminuées par l’avidité et la corruption
des fonctionnaires. Aussi, à toutes les époques de
l’histoire de l’empire, le fardeau des impôts fut-il
écrasant pour les sujets et l’équilibre du budget sin-
gulièrement malaisé à établir. Ce fut bien pis lorsque,
du fait des circonstances, les ressources progressive-
ment diminuèrent et finalement se tarirent,
I
La décadence de l’agriculture. — L’agriculture, on
l’a vu, était une des sources de la richesse de i’em-
 
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