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Diehl, Charles
Byzance: grandeur et décadence — Paris, 1920

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https://doi.org/10.11588/diglit.42859#0251
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CHAPITRE VIII

Syzance et l’Occident.
Les raisons religieuses de l’antagonisme. — La rupture politique
entre Rome et Byzance. — La rupture religieuse. — Les rai-
sons politiques. — Les raisons commerciales. — Byzance et
l’Occident à l’époque des Paléologues.

On s’est demandé parfois si l’intervention de l’Occi-
dent n’aurait point pu sauver Byzance de la ruine et
si, en se désintéressant trop, comme ils firent, des
destinées de l’empire, les Latins n’ont point précipité
sa chute et méconnu en même temps les intérêts de
la chrétienté. Il y aurait, ce semble, quelque exagéra-
tion à croire que le secours de l’Occident aurait suffi
à relever la monarchie épuisée. La décadence de
l’empire oriental s’explique amplement, on l’a vu,
par des causes spécifiquement orientales. Mais il est
vrai aussi que, par leurs convoitises et leurs haines,
par l’hostilité millénaire qu’ils lui marquèrent, les
Latins n’ont pas peu contribué à affaiblir l’empire
grec. Il n’est donc point inutile d’examiner les raisons
multiples de cette mésintelligence, qui de bonne
heure divisa Byzance et l’Occident, et ce qu’il en coûta
à la monarchie.
I
Les raisons religieuses. — Entre la papauté efc
l’Eglise grecque, les relations furent de bonne heure
difficiles. Les ambitions des patriarches de Constan-
 
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